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Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/}

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CassiusCassiusprofil +Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/} Empty
MessageSujet: Cassius, l'enfant-Dieu {terminée ô/} Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/} EmptyJeu 10 Fév - 21:28

Cassius l'enfant Dieu


Si tu veux rentrer à l'Ambroise,
va falloir me dire qui tu es...


Identité

  • Nom : Un Dieu n’a pas de nom
  • Prénom : Puisque je suis de bonne humeur aujourd’hui je peux vous le dire… Souvenez vous en simplement car je ne le dirai qu’une fois : Cassius.
  • Âge : Un Dieu est immortel, il n’a pas besoin de compter ses années vécus.
  • Origine (s) : Un pur Atlante.
  • Orientation sexuelle : Cela ne vous regarde pas… Chacun sa place.
  • Métier : Je veille sur mon peuple bien aimé.
  • Fonction : Dieu… ou Maitre… Les deux mots sont à utiliser.

  • Pouvoir : La mer. Cassius écoute la mer. La mer écoute Cassius. L'enfant Dieu peut la contrôler à son gout. Cependant, il ne le fait pas beaucoup. Il a un respect profond pour cette dernière.


L'eau


Des yeux perçants et bleus… Bleus comme la mer. D’ailleurs ces yeux fixent l’océan. Le remous des vagues qui viennent et qui repartent. Cassius aime ça… La mer le détend. L’océan n’est pas comme ces hommes qui se croient supérieurs. Cassius est là, les pieds dans le sable blanc. La tête relevée, ses yeux ont arrêté d’observer la mer. Il regarde le ciel bleu maintenant. Il s’y perd. Bleu ! Que du bleu ! Mais Cassius aime cette couleur.

Assis sur le sable, l’homme réfléchit… Il pense. Des pensées de toutes sortes lui traversent la tête. Les gens ne savent pas. Ils ne comprennent pas ! Non ! Soudain, Cassius se lève comme le chasseur qui a trouvé sa proie. Son corps se meut avec douceur et légèreté. Il semble prendre son envol. Mais Cassius aimerait nager au lieu de voler. L’air… La liberté… L’eau… la liberté également. Ses mains se tendent vers l’eau avec la vitesse d’un aigle. Et le liquide bleu coule entre ses mains blanches, puis s’en va… Mais le jeune homme ne veut pas ! Alors, les traits fins de son visage se déforment dans un excès de rage. Ils terminent tous par partir ! Tous ! Mais Cassius veut se détendre aujourd’hui ! Il veut trouver un peu de réconfort dans les bras de sa mère l’océan.

Alors, tout doucement, pour ne pas réveiller sa colère, il enlève sa tunique. Il dévoile son corps à la plus belle des créatures. Cela ne le dérange pas… La mer ne parle pas. Il est beau. Un enfant dieu. Son torse révèle de fins poils. Il possède une musculature d’homme sur un corps entre les deux. Ses jambes sont fines. Ses pieds également. Cassius possède un corps extraordinaire ! Appréciez cher amis ! Car ce n’est pas de sitôt que vous pourrez le contempler. D’habitude, le jeune homme n’aime pas se montrer. Sauf à quelques rares personnes. Sauf à sa mère l’océan.

Et des larmes coulent ! Il se le permet aujourd’hui. Il est seul. Et l’homme au physique de Dieu plonge dans l’eau glacée. Il tremble un peu. C’est normal, même un corps de Dieu ne peut pas bien résister à cette température. Mais son visage se détend. Il se permet de sourire au ciel. Mais les larmes coulent encore… Et l’enfant Dieu ne veut pas ! Alors, avec ses grandes mains, il se jette de l’eau méchamment sur la figure ! Un Dieu ne pleure pas ! Si sa mère le voyait que penserait-elle de lui ?! Alors, il s’enfonce encore un peu plus dans l’eau. Il est complètement dans l’eau maintenant. Mais l’océan d’Atlantis est transparent…

Les oiseaux peuvent voir cette silhouette que se repose… Tel un fœtus dans le corps de sa mère. Mais celui-ci semble reprendre ses esprits. Il bouge maintenant. Comme un poisson dans l’eau. Sauf que les gestes de cette ombre sont reposants. Les oiseaux veulent même nager, danser avec lui. Avec Cassius. Mais Cassius ne veut personne maintenant qu’il se sent pleinement chez lui. L’eau le secoue un peu, mais cela lui fait du bien. Puis, lentement, doucement, comme sortit d’un long sommeil, Cassius sort de l’eau. Il est trempé mais il n’en a cure. Il se dit que l’eau l’aime bien. Mais, petit à petit, l’eau s’enfuit. Elle s’égoutte. Cassius la regarde partir avec ses beaux yeux bleus.

C’est comme si une partie de lui-même s’enfuyait …


La Lune


De ses yeux bleus, Cassius fixe la lune. Assis sur une chaise de velours, ses mains et son front contre la vitre. La lune est capricieuse. Elle change. Tout comme Cassius. Le jeune homme se met à secouer la tête, des nuages cachent l’homonyme du soleil. Plus de lune…. Plus de Cassius ? Non ! Cassius est bien là ! Assis sur une chaise ! Il n’a pas à s’inquiéter… Lui ne partira pas. Mais les autres ? Ils finissent tous par partir ! Tous ! Et lentement, Cassius se lève. Une table en face de lui. En quelques secondes, la table n’était plus qu’un ramassis de bois sec. Voilà ce que ça fait de s’en prendre à Cassius. Tables, fleurs, pierres… hommes ? Mais Cassius ne fait que du bien autour de lui. Il en est persuadé. Ce sont les autres ! Les autres qui le jugent mal ! Les autres hommes qui ne savent pas ! Ils ne comprennent pas que ce qu’il a fait, ce qu’il fait, ce qu’il fera, pour le bien de sa cité adorée ! Non, ils ne savent pas. Pour Cassius, l’incompréhension est le pire des maux sur terre. Mais personne n’est compréhensif ! Personne ! Et Cassius ? Il l’est, compréhensif ?

Sa main vient légèrement se poser sur ses cheveux corbeaux. Il se rassoit en ne jetant aucun regard sur la table. Quelques fois Cassius est agressif. On lui a fait du mal, on lui fait du mal en ne le comprenant pas. Il ne voit donc pas pourquoi il n’en ferait pas lui aussi. D’ailleurs, n’est-il pas le roi, le dieu, le maître d’Atlantis ? Oui, n’est-ce pas ? Alors il peut tout se permettre ! Bien sûr, si c’est pour le bien de la cité. Mais Cassius n’irait jamais faire du mal à sa chère cité. Il en a besoin ! Il a besoin de tous les regards bienveillants des atlantes. Il a besoin de… reconnaissance ? Il a besoin d’être aimé. Parce qu’il aime sa cité ! Oui il l’aime ! Ce qu’il a fait était pour son bien !

-« C’était pour son bien ! » crie t-il.

Rien que pour son bien. Cassius se met à marcher maintenant, tel le lion dans sa cage. Cassius ne sait plus. Il est perdu. Et la lune réapparait. Cassius se précipite vers la fenêtre et regarde la lune avec admiration. La lune est changeant, tout comme lui. La lune est belle, elle éblouit tout sur son passage… tout comme lui ?

Cassius n’est pas fou. Non ! C’est le plus sain des hommes. Il n’est pas fou ! Quelques fois, les gens le regardent bizarrement dans la rue. Et Cassius ça le frustre. Il ne sait pas pourquoi on l’observe si méchamment ! Il n’a pourtant rien fait de mal. Ses intentions sont nobles. Toujours.

-« Alors pourquoi ?! » s’exclame t-il.

Il ne cherche pas de raison en particulier. Le dire à voix haute ça le calme. Tout comme regarder la lune bleutée. Cette lune qui brille et qui regarde avec bienveillance son peuple. Cassius est pareil ! Du haut de sa tour, là où il se sent protégé, il regarde. Il observe. Il scrute les gens de sa cité. Et s’il y a quelque chose qui se passe dans sa chère ville, il réglera le problème. Non… Cassius n’est pas fou. Qu’est-ce que la folie ? Et qu’est-ce que c’est faire le mal ? Ce qu’il fait, peut paraitre extravagant mais jamais une mauvaise action ! Non ! Il serait incapable de faire une mauvaise action…. Jamais, jamais, jamais ! Il sait, que bientôt, si quelqu’un se montre et lui parle à l’heure actuelle, il fera une bonne action. Parce que la cité est pervertie par tous ces hommes et toutes ces femmes. Ils sont tous méchants ! Ils veulent tous du mal à sa ville tant chérie ! Mais Cassius ne les laissera pas faire ! Non jamais ! Il a mal dans son cœur. Une grande, une profonde blessure. Ça fait tellement mal ! Ça pique, ça brûle ! Son cœur lui fait mal ! Il ne sait pas pourquoi. Mais la douleur revient tout le temps ! Tout le temps !

-« Aaaaaaaaah ! »

C’est un cri venu du plus profond de son cœur. Et ça le soulage… Un peu. Oui, les gens pervertissent, font du mal. Il n’y a que ses chères et tendres clefs qui ne lui feront jamais mal. Il a confiance en elles. Les autres, ils lui feront toujours du mal s’il ne leur donne pas une bonne leçon. Les gens il faut qu’ils comprennent ! Cassius prend des mesures radicales pour ça. Mais comprendre quoi semble lui demander la lune. Cassius se rapproche. Et il la regarde. Il pense que ses pensés lui parviendront. Il ne sait pas pourquoi. Il faut qu’il remette les gens dans le droit chemin. C’est son devoir en tant que roi, dieu et citoyen. Mais la lune se cache… Et Cassius n’aime pas ! Non il n’aime ! Tout le monde fini par l’abandonner ! Tout le monde ! Alors il prend les devants… De toute façon… personne ne l’aime ? Si ? Non ? L’enfant-Dieu s’allonge doucement par terre. Il ferme les yeux et pense à la mer. Pense à sa fille. Sa fille qu’il a réussit à protéger des grands maux de la terre. Oui, Cassius croit bien faire. Non ! Il fait bien les choses ! Et Cassius n’est pas fou. Il pense même que c’est le plus sain des hommes. Il ne fait qu’anticiper les mouvements, les pensées des hommes. Et étant Dieu, il a tout les droits !

Cependant, Dieu peut-il vivre seul ? Cassius entend la question de la lune. Dieu… il peut vivre seul ? Il a sa fille. Les autres… il en a peur ! Il a extrêmement peur des autres ! Il le cache. Il enfile son masque et se met à appréhender. Cela est devenu une habitude pour lui. Et puis ! Il a ses clefs ! Ses clefs qu’il garde précieusement, qu’il veut protéger du monde extérieur. Parce que dehors ça fait mal. C’est une agression perpétuelle. Cassius n’est pas heureux dehors. Son cœur lui fait encore plus mal. Mais quelques, il en convient, il rencontre des gens… Le coup de foudre. Et il n’a pas envie que le monde fasse des méchancetés, fasse du mal aux gens qu’il croise et qu’il aime bien. Œdipe, Mélody, Aentee. Rae !

Soudain, la porte s’ouvre. Cassius se relève lentement. Un homme.

-« Que viens-tu faire ici ? N’ai-je pas dis que je ne voulais pas que l’on me dérange quand je remets mes pensées dans l’ordre ? »

L’homme ne semble pas comprendre. Il le fixe d’un air hébété. Cassius s’avance lentement. Ses yeux bleus sont noircis par la colère. Non décidément, les hommes ne comprendront jamais !

Un couteau traine sur la table. Il est là. Il brille. La lune l’a éclairé. Pour Cassius c’est un signe. Il s’avance. L’homme qui lui fait face n’arrive pas à parler. Il ne sait pas pourquoi il est là. Mais bientôt Cassius lui donnera une chance de savoir. Ses douces mains de pianiste attrapent le couteau. Il est bien aiguisé en plus de cela. Mais Cassius reste près de la table. Il attend. Si quelque chose ne vient pas de la part du jeune homme, il sait.

-« Alors ? Que viens-tu faire ici ? »

Et le jeune homme ne répond toujours pas… Cassius sent… Il sent l’adrénaline battre dans son cœur. Puis, soudainement, le jeune garde est par terre et Cassius sur lui. Il enfonce le couteau encore et encore dans la chair tendre ! Il l’enfonce pour que cela fasse bien mal. Il veut qu’il souffre ! Il veut qu’il souffre comme lui il souffre ! Et il entend les cris d’agonie. C’est comme un bruit de fond. Comme un voile transparent, léger. Et les cris s’éteignent. Disparu ! Le jeune garde a fini sa vie. Cassius pense qu’il lui a fait un présent. Vivre ça ne fait que du mal. Il n’y a rien de bien dans la vie !

L’enfant Dieu regarde le corps mutilé. Il n’y est pas allé de mains mortes cette fois ci… Il devait vraiment se sentir mal. Mais, en observant ce corps, le roi se sent vivant. Son cœur ne lui fait plus mal. Il pourra dormir en paix.

Cassius a encore fait une bonne action aujourd’hui.

Les êtres Immondes


Du haut de sa chambre, Cassius regarde, impitoyable. Les gens défilent devant lui. Du haut de sa tour, Cassius prend les gens qui marchent dans la rue pour des pantins. Ils sont minuscules. Mais tellement dangereux. La vie n’est faite que de rencontres cependant. On vit au travers le regard des autres non ? Cassius, lui ne vit pas. Il n’a presque jamais vécu. Sauf aujourd’hui. Et hier ? Demain ? Vivra t-il ?

Sa mère lui avait donné naissance il y a des centaines d’années maintenant. Malheureusement, elle n’avait pas l’instinct d’une mère. Elle avait accouché. Elle avait enlevé ce fardeau qui était dans son ventre. Une bonne chose de faite avait-elle dit quand le bébé était arrivé. Des nourrices l’avaient prit et emmené dans une pièce et l’avaient présenté à son père. Le père, ce fut tout autre chose. Il était fier d’avoir un fils. Il serait le plus grand, le plus fort. Son fils deviendrait Dieu !

La vie n’est faite que de rencontres et de présences. De portes qui s’ouvrent et de portes qui se ferment. De ponts qui se construisent et de ponts qui se détruisent. Pour Cassius, ce n’était que des ponts qui s’étaient détruits. Les être humains, les êtres immondes ne l’avaient détruit qu’à petit feu. A commencer par sa chère mère.

Sa mère, grande prêtresse et grande reine, ne le voyait pas. Elle n’avait même pas conscience d’avoir un enfant. Un fils. Un petit garçon qui restait seul dans sa grande chambre qui lui était réservée. Il ne bougeait pas de sa chambre. Il jouait sagement. Les domestiques parlaient de lui quelques fois : « Oh ! Ce petit garçon est un ange ! Il ne cause pas de problème. Sa mère en a de la chance ! ». Et le jeune Cassius écoutait, intrigué par ses paroles. Beaucoup d’années passèrent et Cassius grandissait. Il était devenu colérique, capricieux. Il voulait attirer l’attention autour de lui. Mais les domestiques qui s’occupaient de lui finirent par partir. Pour une raison ou pour une autre. Et Cassius restait seul. La solitude lui tenait compagnie. Malheureusement, la solitude ne parle pas. Elle ne joue pas. Elle reste là, c’est tout. Quelques fois, le petit garçon se permettait de trainer dans les couloirs dans l’espoir de voir sa mère. Son père étant mort depuis peu, il ne lui restait que sa mère. Mais celle-ci avait bien d’autre chose à faire. Se préoccuper d’un enfant ? Non ! C’était bien trop compliqué à gérer ! Surtout qu’il ne dérange pas ! Qu’il ne sorte pas de sa chambre ! Alors Cassius observait sa mère dans les couloirs du palais. Elle riait, dansait, s’amusait avec ses amies. Elle avait complètement oublié son fils.

Vivre sans amour, sans reconnaissance, cela peut briser un enfant. Un enfant a besoin de tendresse, de mots doux. De sa mère, de son père. De gens qui le grondent quand il fait des bêtises. Des gens qui le félicitent quand il fait une prouesse. Cassius n’a jamais eu ça ! Il était seul ! Il a grandi seul ! Du haut de sa chambre, il scrute les rues de sa cité. Il y a quelques rares personnes qui se baladent. Et Cassius n’aime pas ! Les gens heureux ! Ils n’ont pas le droit d’être heureux si lui ne l’est pas ! Aurait-il pût avoir une vie heureuse et choyée si sa mère n’était pas comme… une femme s’occupant de ses petites affaires et ne se souciant pas des autres ? Cassius l’ignore. Mais il sait une chose. Il avait eu raison de faire ça !

Un jour. Un jour de pluie. Cassius décida de sortir de sa chambre et de parler à sa mère. Une fois, rien qu’une. Sa mère se trouvait dans sa chambre. Une robe de chambre sur les épaules, elle buvait tranquillement un verre de vin, assise sur une chaise. Le petit garçon s’avança doucement. Il ne savait pas bien par où commencer. La femme tourna sa tête vers lui, ses cheveux bleutés coulant en cascade sur son dos. Cassius la trouvait belle ! Il tendit ses petites mains. Il voulait la toucher. Il voulait sentir son odeur. Il voulait voir ce que c’était une mère. Un mot. Il ne dit juste qu’un mot.

-« Maman ? » Etait-ce vraiment une question ? Peut-être bien. Comme des retrouvailles. Comme… Il ne savait pas bien. Il était petit à cette époque.

La femme sourit. Un sourire hypocrite. Froid. Cassius retira ses mains, il ne pourrait jamais toucher sa mère. La femme se rapprocha et s’accroupit pour se mettre à sa hauteur.

-« Petit… Je ne suis pas ta mère. Je n’ai pas d’enfant. »
-« Si… Si… j’habite au palais. Mon papa s’était le roi ! Et toi tu es ma maman ! J’en suis sûr ! »

Cassius criait à présent. C’était sa mère, il en était persuadé. Mais la belle femme secouait la tête et riait. Elle le montrait du doigt aux valets qui étaient présents dans la salle. Cassius pleurait. Il voulait que sa mère reprenne ses esprits. Il avait besoin d’amour. Il voulait de l’affection, des câlins. Il voulait ce que les enfants avaient. Une maman et un papa près d’eux. Mais la femme ne reprenait pas ses esprits et demandait aux gardes pourquoi ce petit garçon habitait-il au palais. On devait le renvoyer chez lui, peut-être que ses parents s’inquiétaient. Mais ses parents, sa mère, c’était elle. C’était la femme qui le poussait en dehors de sa chambre et qui disait aux gardes de le raccompagner chez lui. Et Cassius hurlait que c’était chez lui ici ! Que son papa était mort et qu’il était le roi ! Que sa mère c’était elle !
Cassius se débattait et réussit à s’enfuir des bras du valet. Il couru jusqu’à la chambre de sa mère et se cacha derrière le lit. La femme devint folle de rage.

-« Je n’ai pas que ça à faire ! Mon amant m’attend ! Alors tu vas suivre gentiment le monsieur et tu va sortir de mon palais ! Le palais ce n’est pas chez toi ! »

Cassius ne voyait plus, n’entendait plus. Il ne voyait qu’une sorcière en face de lui. Et il repensa à son père. Son père qui lui disait : « Tout le monde doit te respecter fils ! Tu es un roi. Tu es un Dieu. Tu as tout les droits ! ». Et il se trouvait en face de ce monstre. Et il frappa. Il frappa un grand coup avec une lampe près de lui.


On doit aimer un enfant. On doit le protéger. Un enfant peut être vite traumatisé. Cassius a été traumatisé. L’enfant Dieu regarde par la fenêtre. Il n’aime pas que ses souvenirs refassent surface sans lui demander son avis. Aujourd’hui il fait beau. Aujourd’hui, Cassius sent qu’il va devoir faire face à ses peurs, à ses démons… à ses souvenirs.

***************


Cassius se lève. Il ne fait que ça se relever, marcher, s’assoir. Penser ! Bien sûr quand il veut égayer ses journées, il va voir ses chères clefs. Ses précieuses clefs ! Il les aime tellement, tellement fort ! Et Cassius ne comprend pas pourquoi Aentee a peur de lui. Il ne faisait rien de mal. Cassius ne fait jamais rien de mal ! Et il ne fait jamais les choses à moitié également ! Comme cette fois-ci… Encore un souvenir qui remonte et lui fait mal. Pas celui là ! Non ! Celui là il… il … Il en a pris conscience maintenant ! Mais pour combien de temps ? Il voulait tellement la protéger. Son trésor… Sa fille. Il voulait lui offrir le meilleur de tous les cadeaux. La préserver de ce monde dangereux. Des ces êtres immondes ! Il en avait rencontré dans sa vie des gens. Sa mère, son père. Ils avaient tous fini par l’abandonner. Ils avaient tous fini par partir, le laissant seul. Au bout d’un moment, on rejette la solitude. On ne veut pas rester seul. On veut exister. On veut vivre ! Un jour, son père lui avait dit que l’on vivait au travers le regard des autres. Maintenant, Cassius avait peur, continuellement peur d’être jugé. Mais il avait fait ça pour sa fille. Sa fille. Son trésor.

Cassius se rongeait les doigts. C’était devenu une habitude chez lui. Depuis lors qu’il avait commencé à régner sur Atlantis. A faire sa justice. Et les hommes qui le regardaient comme un fou. Un être immonde. Cassius n’osait plus se montrer dehors. Et Cassius nourrissait, lentement mais surement, une haine vis-à-vis des êtres immondes, des êtres humains, des atlantes. Cependant, la lune lui avait offert un cadeau. Une femme. Mais quelqu’un qu’il aimait. Et cet amour était réciproque. Un soir, ils avaient consommé. Et Cassius, se sentant extrêmement coupable, lui avait proposé de rester au palais. Et puis, cette femme, il l’évita. Il ne savait pas se comporter avec les femmes. Le souvenir de sa mère refaisait toujours surface quand il se trouvait près d’elle. Reana. Son épouse. Elle ne ressemblait pas à sa mère cependant mais… Quelque chose le poussait à la fuir. Jusqu’au jour où il apprit que sa femme était enceinte. Un enfant… Un enfant de lui ? Il allait devenir papa ? Mais… Mais… il ne voulait pas lui faire du mal à cet enfant qui allait naitre ! Il ne voulait que ce petit être subisse les tourments de la vie ! C’était trop horrible ! Et Cassius réfléchissait. Il voulait trouver une solution avant que la fillette ne naisse. Une fille qui plus est ! Une fille, une mère… Non ! La première chose à faire c’était de la protéger. De la protéger de ce monde dangereux ! Cassius se rendit compte, que sa fille il l’aimait ! Il l’aimait vraiment. Que ce soit une fille ou un garçon. Même si l’enfant n’était pas encore sorti du ventre de sa mère ! Il lui fallait faire quelque chose pour protéger l’enfant qui aillait naitre. Plus il observait les gens. Plus les gens le dégoutaient. Sa mère, son père ! Il ne voulait pas devenir comme eux ! Il voulait porter de l’attention à son futur enfant ! Il ne voulait pas reproduire le même schéma que ses parents. Il se promit que sa fille, il ne l’ignorait pas. Il se promit que sa fille, elle serait bien protégée.

Cassius marche dans les couloirs blancs du temple. Il croise des valets qui se collent au mur. Cassius a l’habitude maintenant. Cassius a l’habitude d’être fuit. Mais ce qu’ils ne comprennent pas ces êtres immondes c’est que, plus ils continuent à le fuir, plus Cassius organisera, tuera de ses propres mains les atlantes. Parce qu’il faut que les gens comprennent. Il le faut. De grandes marches d’escalier se révèlent à son regard. Il ferme la porte à clef. Il ne veut pas que les gens sachent qu’il y a son trésor non loin d’ici. Il suffit juste de monter les marches.

La mer… Cassius regardait la mer. L’eau qui s’enroulait tranquillement sur le bord de la plage. Il n’y avait personne sur la page. Cassius ne voulait pas ! Et quand Cassius ne veut pas, on obéit. Et puis… il eut une idée. Petit, Cassius avait découvert son pouvoir. Il pouvait contrôler la mer. Il ne le faisait pas cependant, ce pouvoir se révélant dangereux quand il tua un des ses camarades de jeu. Alors, il alla voir sa femme. Elle était en train de coudre un vêtement pour le bébé. Cassius aimait sa femme. Oui il l’aimait… Enfin, il pensait l’aimer. Il aimait bien discuter avec elle. Sa voix douce, son instinct maternel. Son instinct maternel ! Aujourd’hui, il venait prendre des nouvelles de son futur bébé. Il allait naitre dans pas longtemps. Et Cassius devait faire vite. Et l’idée grandissait de plus en plus. La mer semblait l’appeler. Lui dire que son idée c’était la bonne. Et puis, un jour, le bébé était né. Une fille. Une petite fille !

A chaque marche, une pensée. Les gens aiment critiquer. Les gens aiment juger. Mais les gens ne savent pas ! Non ! Les gens ne savent ! Heureusement que son peuple n’est pas au courant de sa fille. De son trésor. Invisible mais protégé.

Les sages femmes lui passèrent le bébé. Ce beau bébé en bonne santé. Reana était sur son lit et souriait. Cassius serait un bon père, elle en était persuadée. Mais, le jour suivant, Reana fut gentiment conviée à sortir du palais. On lui avait dit que Cassius ne voulait plus d’elle. Et Reana hurlait qu’elle voulait sa fille alors ! Mais Cassius, lui, ne voulait pas. Et on ne désobéit pas à un Dieu. On ne demande rien à un Dieu. C’est Dieu qui donne s’il en a envie. Et sa fille, il ne voulait la donner pour rien au monde. Rae… Son trésor. Alors, l’ancienne femme de Cassius partit loin et seule. Et Cassius n’en avait cure. Il avait son enfant. Et il sentait qu’un lien s’était formé entre eux. Les yeux dans les yeux, Cassius lui promit qu’il ne l’abandonnerait pas. Pour rien au monde !

Il alla vers la mer. Vers le soleil qui brillait. Il portait son enfant dans ses bras. Les cheveux de Rae avaient poussés à une vitesse extraordinaire. Et il savait que ses cheveux sauveraient son peuple. Que le peuple ne serait pas noyé.


La folie d’un homme avait eu des proportions énormes. Des proportions gigantesques. Doucement, Cassius examinait les marches en marbre. Et doucement, il montait pour rejoindre son enfant. Son unique enfant. Son amour.

L’eau montait. Encore et encore. De plus en plus forte ! Et les cheveux de Rae se mirent à pousser encore et encore ! Comme si l’eau et les cheveux ne faisaient plus qu’un. Et la mer rugissait maintenant. Cassius regardait sa fille droit dans les yeux. Et sa fille ne pleurait pas. Et Cassius souriait. Quelques larmes furent versés sur le visage de sa fille qui tendis une main vers lui semblant lui dire « Ne t’inquiète pas papa. Je suis là. ». Et Cassius n’entendait pas les bruits que faisait la mer de plus en plus forte. Il ne voyait que sa fille. Les beaux yeux océan de sa fille. Il ne voyait pas les vagues qui grandissaient, grandissaient. Encore et toujours. Pour devenir un vrai tsunami. Il n’entendit pas, non plus, les gens qui criaient ! Non il était dans une bulle et rien n’existait à par sa fille et l’envie profonde de la protéger de ce monde dangereux.

Et, Atlantis fut envahie par l’eau. Plongée sous l’eau.


Cassius frappa doucement à la porte. Une petite voix lui répondit en retour. Cassius entra. Elle était là.

*****************

Il fait nuit maintenant. Cassius descend doucement les marches d’escaliers. Sa fille adorée dort dans sa chambre, dans sa bulle. Le lieu qu’il a créé pour la protéger de cet univers sordide. Cassius l’aime tellement sa fille ! Il se sent bien quand il est près d’elle. Il se sent… père ? Vivant ? Cassius peut se sentir vivant sans tuer ? Mais Cassius tue, non pas pour le plaisir, mais parce que c’est un devoir de tuer. Parce qu’à ces gens morts, il leur offre la liberté. Parce que la vie, si on l’utilise mal, si on ne l’utilise pas pour faire de grandes choses, cela ne sert à rien de vivre. Et il y a pleins de personnes à Atlantis qui ne vivent pour rien ! Et ces gens… il aimerait ! Non ! Mais Cassius aimerait que les gens, le peuple d’Atlantis fasse de grandes choses avec lui. Que le peuple d’Atlantis lui lance des regards d’admiration. Mais jamais, jamais il n’a eu le droit d’être remarqué ! Jamais ! Cassius marche dans les longs couloirs et ouvre la porte de sa chambre. La même depuis tout petit. C’est cette chambre qui l’a réconforté. C’est cette chambre qui a veillé sur lui. Cassius s’allonge sur son lit. Un grand lit à baldaquin avec de longs voiles bleus océan tombant en cascade sur le sol. Tout comme dans la chambre de Rae. Cassius ferme les yeux. A côté de sa chambre, il y a la chambre de ses clefs. Une pour Melody. Une pour Œdipe. Une pour Aentee. Malheureusement, ses deux clefs fétiches, il a dû les laisser partir à l’Ambroise. Cette maison… Mauvaise maison ! A Ambroise tout est pervertit ! Tout est sale ! Tout est répugnant ! Là bas, il n’y a rien de vrai ! Tout le monde se fait du mal ! Et Cassius n’y va pas par plaisir non. Il n’a pas envoyé ses chères clefs là-bas par plaisir ! Oh non ! Ses chers enfants lui manquent. Aentee. Œdipe. Melody. Ils sont prometteurs ! A eux quatre ils feront de grandes choses ! Cassius ouvre ses yeux bleus. Ses cheveux d’encre de chine se répandent sur les coussins.

Les jours de marché. Cassius n’allait jamais se fondre parmi les gens. Mais aujourd’hui, il voulait savoir. Savoir si les gens avaient compris qu’il fallait obéir à Cassius. Car, un jour, il eut l’envie soudaine de mettre une loi qui ordonnait que tout les passants, que tout les gens devaient lancer des regards d’admiration, serrer la main au roi lorsqu’il passerait au marché. Alors, pour une fois, il voulait voir de ses propres yeux si les gens obéissaient à ses lois. Ils étaient tous là. Ils formaient un groupe autour de lui. Et Cassius aimait ces regards. Bien qu’il sache que les regards étaient faux. Hypocrites ! Il ne se sentait pas agressé. Bien sur, il aurait adoré les tuer, organiser un massacre pour ne plus voir ces regards faux ! Alors qu’il allait en donner l’ordre à ses gardes il croisa un regard… Un regard bleu océan. Comme lui. Un petit garçon. Ce petit garçon était beau. Pur. Innocent. En pleine période d’enfance naïve. Cassius aimait les enfants. Tous les enfants ! Eux ils étaient purs ! Ils étaient innocents ! Et l’enfant Dieu le regardait. Droit dans les yeux. Un face à face en quelque sorte. Cassius voulait voir de quoi était capable ce petit garçon. Ils se quittèrent. Cassius retourna dans son palais après lui avoir dit une phrase… Une seule. « Tu es beau ».

Cassius pose sa main sur le miroir de sa chambre. Son reflet… Cassius ne supporte pas de voir son reflet ! Il balance la glace à travers la pièce. Les bouts s’éparpillent. Des bouts tranchants. Des morceaux coupants. Cassius en prend un. Un grand. Il voit son œil qui le regarde. L’œil de Dieu. L’enfant Dieu le jette lui aussi. Et il s’en va donnant l’ordre de nettoyer tout ça à des servantes. Il entre dans la pièce adjacente. La pièce d’Oedipe. Il n’est pas là. Il est à l’Ambroise. Sa chambre, les chambres de ses clefs, et la chambre de son trésor se ressemblent en tout point. Parce qu’ils sont privilégiés. Parce que les enfants de Cassius doivent être bénis.

Cassius n’arrêtait de penser au petit garçon qu’il avait entraperçut aujourd’hui. Il était beau. Il était… comme lui ? Comme lui ? Cassius ne voulait que personne ne lui ressemble ! S’habillant d’une fine tunique en lin, il appela un garde. « Je veux… que vous prenez le petit garçon… Œdipe… Il vit dans une riche famille de commerçant. Emmenez- le moi ! ». Quand Dieu veut, Dieu a. Il se promena dans le palais jusqu’à ce qu’un soldat qui avait participé à l’enlèvement, vienne le voir pour lui annoncer que le petit Œdipe était ici. Que devaient-ils en faire ? Cassius leur dit de l’enfermer dans une chambre. Il ne vint pas le voir tout de suite. Il voulait faire durer le temps. Il se coucha dans son lit, de bonne humeur. Il avait pût sauver un enfant de la détresse de la vie. Et ce petit garçon, il l’aimait déjà. Il ressentait quelque chose pour lui… Comme si un lien s’était créé.

Doucement, il s’avança dans la chambre. Le lit était défait. Les rideaux levés. Des vêtements sur le sol de marbre. Cassius sourit. Oedipe n’était pas organisé. Œdipe était « bordélique ». Et l’enfant Dieu, cela le faisait rire. Cela voulait dire qu’il se plaisait bien au palais maintenant, n’est-ce pas ?

Il venait le voir souvent. A chaque fois qu’il le voyait, il ne pouvait s’empêcher de poser une main sur sa joue ronde de petit garçon. Il était mignon ce petit Œdipe ! Impérieux. Capricieux. Insolent. Cassius l’aimait de plus en plus. Il avait songé à le libérer le deuxième jour de sa captivité. Mais là, c’était impossible. Il l’aimait énormément ce petit garçon ! Il voulait le protéger. Le garder près de lui. Lui apprendre que le monde est sale. Que le monde c’est pervers. Méchant ! Et l’idée s’insinua progressivement dans sa tête. Le monde était méchant ! Il resterait méchant ! Et Œdipe ne comprenait rien ! Rien !!!

Un jour, il fit appeler la mère et le père de cet enfant. Ce dernier ne voulait rien savoir, revoir ses parents ? Très bien, il reverrait une dernière fois ses parents. Une fête. Aujourd’hui, il allait comprendre.

-« Tu attacheras la mère sur un lit. Le père sur une chaise. » Dit-il sans une once d’émotion.

Ils n’étaient que les pions d’une partie d’échec. Et bientôt, Cassius donnerait le coup de grâce à ce beau garçon. A un autre garde il ordonna :

-« Toi, tu va me chercher Œdipe. Je t’interdis de lui faire du mal cependant ! »

Et, il prit une chaise et l’emmena dans la salle où tout allait se passer. Et il attendit. La femme n’arrêtait pas de geindre. L’homme restait tranquillement installé sur sa chaise. Les femmes ne pouvaient pas se taire. Cassius prit son mal en patience. Et la porte s’ouvrit. Œdipe entra. Il s’était embelli depuis la dernière fois ! L’enfant Dieu se leva. Le silence était maître. L’ambiance électrique. Mais le Dieu souriait. Il allait encore faire une bonne action !

-« Œdipe ! Mon enfant ! » S’écria t-il avant de lui tendre les bras.

Fine mascarade. Mais pour Cassius s’était sincère. L’enfant ne vint pas. Il restait à sa place et regardait, d’un regard horrifié sa mère et son père. Cassius vint à lui. C’était la seule personne qui le faisait réagir. Il lui prit la main de force. Et l’emmena vers sa mère. Il commença à défaire sa tunique. Le corps de la femme se dévoila. La mère de Cassius réapparut. Cassius serra les mains et ferma les yeux le temps d’une minute. Les mères ne faisaient que du mal !

-« Regarde Œdipe, elle est belle n’est-ce pas ? Regarde ses jambes, regarde ses hanches, vois comme ses seins sont beaux. Donne ta main Œdipe, n’aie pas peur. Donne là, je te l’ordonne… Sens-tu comme sa peau est douce. Elle est ta mère mais qu’importe ? C’est une femme avant tout. Et puis nous sommes au dessus de toutes ces choses là toi et moi n’est-ce pas ? »

L’enfant Dieu regardait Œdipe. Œdipe… un autre enfant Dieu ? Œdipe, son Œdipe ! Personne ne pourrait l’avoir ! Il était à lui maintenant ! Et encore plus après ce qui allait se passer. Le père, assit sur sa chaise, observait avec des yeux horrifiés. Cassius ne lui lança même pas un regard. Il se contrait sur Œdipe et sur ce qu’il allait l’obliger à faire.

-« Il veut sauver la mère sans avoir été capable de garder son fils auprès de lui. Ignore-le Œdipe, nous nous occuperons de lui plus tard. Je veux d’abord qu’il puisse être fier de voir son fils devenir un homme. Viens par là, déshabille-toi. Ignore les cris de ta mère et les protestations de ton père. Tu es au-dessus d’eux. Retire tes vêtements ou je le ferais pour toi. Pourquoi hésites-tu ? Tu préférerais ta sœur à la place ? La pureté à la maturité ? Je peux faire venir ta sœur si tu veux ? Tiens… tu t’actives enfin ? Et voilà que tu hésites encore ! Je peux confier ta sœur à la garnison sinon… Mais laisse-moi te dire que ces soldats ne sont plus des hommes, mais des animaux. Prends une décision mais prends la vite Œdipe… »

Un regard. Rien de plus. Un temps passa. Œdipe pleura. Il l’avait fait. Cassius ne ressentait rien. Il était dans un état où il ne fallait pas le contredire ce jour là. Il ne fallait pas aller à l’encontre de décisions. Ses poings se contractaient et se décontractaient. Mais Œdipe l’avait fait. Il le voyait, avachi sur sa mère. L’enfant Dieu était satisfait. Œdipe lui obéissait maintenant. Puis, son regard océan se posa sur le père. Pas une larme. Mais la soumission des guerriers. Cassius se rapprocha du garçon et le prit doucement mais fermement par les épaules. Il l’emmena en face de son père. Une confrontation par le regard. Sa mère lui revint à l’esprit. Le brun s’en alla chercher un couteau. Puis il revint.


Cassius passe une main dans ses cheveux en bataille. Il n’aime pas les coiffer. Le jeune homme ramasse une écharpe par terre. Rouge. L’enfant Dieu ferme ses yeux. Ce qu’il a fait… Œdipe ne l’a toujours pas comprit. Pourquoi ?

-« Ton père n’a pas protégé ta mère ! Il est jaloux ! Regarde Œdipe. Regarde… Cela se lit sur son visage. Il est de notoriété publique de faire un duel lorsque la femme d’un autre a été prise. C’est le cas Œdipe. Il faut que tu te battes contre lui. Malheureusement, je ne veux pas prendre le risque de te perdre dans ce duel. Alors je laisserai ton père attaché sur la chaise. »

Cassius était allé trop loin. Mais Cassius ne voyait rien, n’entendait rien. Œdipe était là, près de lui. Il ne voyait que lui. Une sorte de voile sur ses yeux océan. Il posa le couteau dans les mains de sa future clef.

-« Fait le ! »

Et Œdipe le fit. Là, dans la pièce, il y avait la mère en train de geindre. D’hurler ! De se débattre des liens qui l’entravaient. Et puis, dans une mare de sang, le père, mort au pied de son fils. Destin tragique. Et le bruit d’un applaudissement. Cassius sautait de joie.

Cassius ouvrit les yeux en sursaut. Les souvenirs sont comme des parasites. Ils viennent quand on ne s’y attend pas. Mais, à la vue de celui-ci, Cassius ne remarque pas le mal qu’il a fait subir à son… âme sœur ? A son fils ? A son… Il ne sait pas comment qualifier Œdipe, Melody et Aentee. Une chose est sûre, c’est qu’il les aime à en mourir. Il veut leur bonheur. Les gens ne savent pas. Ils ne comprennent pas ! Et lui ? Se comprend t-il ?



Allez laisse tomber les masques,
dans la vraie vie, tu es qui ?.


Hors RP

  • Vrai nom ou pseudo : Becky, Annie 8D
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  • Comment tu as découvert ce forum ? Ehéhé 8D. C'est Annie qui me l'a montré \ô/.
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  • Code : [Validé par Papy Caïn 8D ]

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InvitéInvitéAnonymousprofil +Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/} Empty
MessageSujet: Re: Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/} Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/} EmptyJeu 17 Fév - 9:59

Comme nous avons tout corrigé ensemble, je peux à présent te valider avec grand plaisir !

Félicitations pour ta très belle fiche, le PP est parfaitement rendu, très fidèle tout en étant plus profond. Tu as très bien décrit sa psychologie, et l'histoire est tout bonnement superbement atroce !

Tu peux maintenant aller faire ton journal, ta demande de liens, et bien sûr aller RP joyeusement !
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Cassius, l'enfant-Dieu {terminée \ô/}

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