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Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan]

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Silver SilentCrySilver SilentCryprofil +Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] Empty
MessageSujet: Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] EmptyMar 30 Aoû - 19:41

"Ce fut un plaisir... Bonne soirée..."

Silver se lécha la lèvre inférieure, louchant un instant sur la petite morsure encore humide qui entachait le cou de son client. Il avait eu un goût de mélasse. Tant pis. Le regard du jeune homme se perdit à nouveau sur le plafond étoilé de sa chambre, et l'homme ferma la porte. Solitude, amie de toujours. Tirant à lui la couverture qui couvrait sommairement son corps dénudé. Le feu qui brulait en lui venait de s'éteindre et n'était à présent plus qu'un tas de cendre et de braises refroidies. La petite lampe sur sa table de chevet brillait faiblement mais le réconfortait, aussi petite soit-elle. C'était bien peu de choses, mais c'était tout ce qui lui restait ces derniers temps: la certitude qu'il n'allait pas finir dans le noir, seul, sans secours. Il se leva d'un bond, marchant nerveusement vers la fenêtre fermée. Ses ongles grattèrent un moment le bois de l'encadrement de la fenêtre avant de trouver comment tourner la poignée. Délivrance. Pourquoi diable tous ses clients voulaient absolument fermer cette satanée fenêtre?! Qu'ils profitent un peu de cette fin d'été avant de définitivement couper l'accès au soleil, jusqu'au printemps...
Pourquoi les êtres humains se complaisaient-ils dans l'enfermement? Aussi humain soit-il, Silver ne comprendrait jamais. Pour lui, le fait de savoir qu'il avait un accès à l'extérieur était vital. Et Ambroise l'avait en grande partie privé de cette liberté. La seule chose qui le reliait à l'extérieur à présent, c'était cette pauvre petite fenêtre. Il se savait fort. Il se savait plus malin que beaucoup d'autres de sa race. Mais il savait aussi qu'ici, les forces qui étaient en oeuvre étaient plus que surnaturelles. On le rattraperait en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, aussi rapide soit-il. On ne laisse pas s'échapper son gagne pain, n'est-ce pas? Un rictus s'installa sur les lèvres moqueuses de l'adolescent tendis qu'il s'accoudait nonchalamment au rebord de la fenêtre. Qu'est-ce qu'il en avait à foutre lui de ces histoires de clefs, d'âmes et de maître? Ce n'étaient pas parce qu'un jour l'idée leur était venu de créer un monde qu'il leur devait respect et obéissance à tous autant qu'ils étaient... Le brun avait alors tenté de les éviter autant que possible, chose qui s'était avérée plus compliquée que prévue puisque lorsqu'ils n'étaient pas dans leur petit monde façonné par leurs soins, ils arpentaient les couloirs de la maison...

M'enfin... Le tout était d'éviter de se retrouver seul avec l'un d'entre eux. Ce qui n'était pas bien difficile ces derniers temps. L'ambiance était plus que morne à l'Ambroise en ce moment. Et d'après le "vampire", cela ne présageait rien de bon, bien au contraire. La tempête est souvent précédée d'une accalmie après-tout. Silver savait que ses sens ne le tromperaient pas quand le moment serait venu. Et peut-être pourrait-il en profiter pour y trouver un avantage. Se débarrasser d'Andrew par exemple. Ce sale type ne perdait rien pour attendre. S'il comptait se servir de la clef qu'il était devenu en posant un pied ici, il allait rapidement déchanter. Le brun n'avait pas vraiment l'intention de se soumettre à qui que ce soit dans cette batîsse. A moins peut-être d'y trouver une bonne contrepartie. Mais rien ne l'intéressait, si ce n'était ramener à la vie l'être tant chéri. Et ça, personne n'en était capable. Puisque personne ne savait où il avait filé, à défaut de mourir réellement. Silver aurait pourtant donné n'importe quoi pour pouvoir une dernière fois caresser ses boucles rousses, pour pouvoir une dernière fois fois effleurer ses lèvres.
Ensuite, il le laisserait partir, il en faisait la promesse... Rien que d'y penser, il se sentait étouffer dans cette pièce close. Filant comme une étoile jusqu'à son armoire, l'adolescent l'ouvrit brutalement, faisant claquer les battants des deux portes. En fait, il aurait aussi bien pu y aller à poil. Mais il préférait éviter de se faire remarquer en se baladant les fesses à l'air. Il avait eu son compte pour ce soir, et les regards d'ahuris des gens ici l'agaçaient sérieusement. Irrascible? Lui? Pas du tout qu'est-ce qui vous fait dire ça... Il attrapa des sous-vêtements et des habits appropriés pour une sortie nocturne à la volée et se planta devant sa coiffeuse pour peigner sa longue chevelure d'ébène. Puis il enfila ses chaussures et, aussi gracieux qu'un coup de maillet sur une porte en verre, il ouvrit la porte de sa chambre et se lança dans le couloir, les mains fourrées dans les poches de sa jupe. Sale môme mal élevé.... Et alors....?

Silver rasa les murs, croisa quelques "couples" sur son chemin qu'il esquiva sans vraiment y prêter attention. Ses déplacements étaient aisés et il se faufilait entre les occupants de la maison comme un serpent. Si cet endroit était si spécial, il devait bien receler quelques secrets croustillants. Il trouvait lui-même étonnant de ne pas s'être mis à fouiner plus tôt. Enfin chaque chose en son temps comme on dis. Et du temps lui il en avait à revendre. Quand on a l'éternité devant soit, pourquoi ne pas en profiter hein? Il disparu au détour d'un couloir, scruta les lieux, personne. Super.... Très intéressant.... Et qu'était-il censé faire à présent? Se fier à son instinct? Bof. Pourquoi pas... Il laissa ses doigts aux ongles violacés glisser sur les tapisseries des murs, jusqu'à atteindre le bout du couloir. Dernière porte. Il la tapota un petit instant du bout des doigts avant de se pencher, curieux. Papillonannt de ses cils maquillés de noirs, il plaça son oeil en face de la serrure d'où se dégageait un faible lumière.
Il tenta de faire bouger la poignée mais elle semblait bloquée. Il avait l'impression de voir des corps... Des cadavres? Ou bien une partie de jambe en l'air de très, très mauvais goût. Avait-il vraiment envie d'en avoir le coeur net... Bien sûr que oui! S'il se passait des choses louches dans cette maison ou qu'on se servait des clients pour les servir au réfectoire il le saurait bien assez vite. Le jeune homme détacha l'une des barrettes qui ornaient ses cheveux pour la glisser dans la serrure. C'était peut-être bien naïf de penser que cette ridicule méthode pourtant vieille comme le monde allait fonctionner. Mais en attendant, si cela marchait avec un ciseau pourquoi pas avec un objet plus petit et maniable. Mais lorsqu'aucun cliquetis ne se fit entendre au bout de quelques minutes, la chèvre commença à perdre patience et appuya sur la poignée pour essayer à nouveau de forcer la porte.... Qui s'ouvrit sous son poids.

Silver eut le temps de tomber avec un petit cri empreint de la grande virilité qui le caractérisait et de s'étaler au sol. Il compris ce qui lui arrivait seulement après coup, c'est-à-dire quand la porte se referma dans son dos. Et quelque chose lui disait qu'il n'avait pas intérêt à sortir.... Il se redressa lentement, frottant sa nuque endolorie. Mais c'était quoi CE BIN'S!?! Il était entré dans la chambre d'une travailleuse dégénérée? Ou d'une gamine pourrie gâtée.... Il en frissonnait déjà... Quel mauvais goût... Tous ces yeux qui l'épiait dans l'obscurité à peine effacée par les bougies posée çà et là.... Il fallait qu'il sorte d'ici. Vite. Très vite. Cette pièce était close, il n'y avait pas de fenêtre. Et il était à deux doigts de piquer une crise d'hystérie en remarquant ce détail qui, pour lui, n'en était pas un. Il s'apprêta à se jeter littéralement sur la porte quand ses yeux se figèrent devant l'une des poupées de porcelaines qui jonchaient la pièce. Une jolie poupées rousse habillée d'une riche robe blanche pure. Et ses grands yeux bleus ouverts sur le néant murmuraient doucement, comme une supplique cruelle.


"C'est ta faute Silver, c'est ta faute. Tu aurais pu être là, mais tu n'as pas été assez fort. C'est ta faute, c'est ta f..."

"ARRÊTES! Tu n'es pas lui! Tu n'es pas lui! J'ai tout fait pour le sauver! Tout!"

Il le savait pourtant. Ces hallucinations étaient là à cause de la peur n'est-ce pas? Mais il ne pouvait pas les ignorer. Il était faible, il avait été faible. Il voulait disparaître. Il vouait tout oublier et être en paix! Mais il savait que cela n'arriverait jamais, et que le souvenir du grenier qui le retenait prisonnier tendis qu'il assistait, impuissant, aux cris de son aimé, le hanterait à jamais. Il devait sortir, avant que cette représentation faussée de son adoré ne lui saute dessus pour l'égorger. Tâtonnant les murs, la respiration saccadée et affolée, il cherchait la porte par laquelle il était entré, chancelant. Il aurait à cet instant tout donné pour faire taire ces voix qui résonnaient dans sa tête. Faisant choir la poupée rousse de son perchoir au passage, Silver se traîna jusqu'à la porte, tambourinant dessus comme un damné.

"Ouvrez! Ouvrez! Je vous en prie laissez-moi sortir!! LAISSEZ-MOI SORTIR!!"

Et comme à son entrée, la porte s'ouvrit. Il trébucha, tomba aux pieds de la personne qui venait de le libérer. Il n'avait aucune envie de se relever. Mais pour ne pas sembler misérable, le brun se redressa mollement, à genoux, le visage caché par ses cheveux de jais. Sa voix tremblante s'éleva alors dans les airs. Il était faible... Si faible....

"Merci.... J'ai bien cru que j'allais finir enfermé là-dedans...."

Il releva son visage poupon, plissa les yeux. La lumière du couloir l'aveuglait à cause du temps qu'il avait passé dans l'obscurité.

"Euh.... On se connait...?"


Spoiler:
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Peter PanPeter Panprofil +Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] Empty
MessageSujet: Re: Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] EmptyJeu 8 Déc - 18:13


Peter en avait ras ses cheveux roux d'Ambroise. Le temps qu'il semblait passer de plus en plus sur Terre et dans cet endroit en particulier le poussait à cran.

Ça ou le souvenir de sa scène avec Spencer dans le réfectoire il y a quelques jours (semaines?) maintenant (il avait toujours eu du mal avec la notion de Temps de toute manière). Qu'est-ce qu'il avait bien pu se fomenter dans sa tête pour se laisser ainsi?

Il avait un objectif lointain: celui de prendre tout les mondes de manière successive. Les Enfers et son armée infinie, Atlantis et sa nouvelle technologie, Heaven et ses contrées bienfaisantes, puis Nightmare Land et ses pouvoirs occultes pour finir enfin par Wonderland et son maître des inventions.
Oui tout semblait toujours simple quand on le couchait sur papier ou dans sa conscience mais les choses s'avéraient définitivement plus compliqués que prévu. Non seulement Orphée avait disparu mais son alliance avec Miss Javrette était aussi tenue qu'une goutte de rosée à l'approche d'un soleil cuisant. L'évaporation n'était jamais très loin.

Puis il y avait Margaret et Lili.

Il perdait les pédales. Pour un peu, Peter regretterait presque avant. Avant avait une tout autre signification pour les habitants de Neverland. Avant que Hook ne quitte le navire. Avant que Wendy ne le trahisse. Avant le massacre des Peaux-Rouges. Avant l'enlèvement de Meg...
Ses sentiments étaient si confus maintenant qu'il ne savait même plus lequel de James ou Wendy il regrettait le plus. Hook avait toujours été son ennemi. Il ne se souvenait rien d'autre que le bruit de leurs lames s'entrechoquant.
Et Wendy... il en avait presque honte... mais il se remémorait à peine d'elle. Meg tenait plus de son père même si ses grands yeux marrons lui rappelait instinctivement la douceur de la jeune fille anglaise qu'il avait su séduire sur un balcon d'un vieil et élégant immeuble fût un temps. Certain soirs, Il arrivait à Peter de pleurer de rage en essayant de retracer dans l'air ce visage qu'il avait cent fois maudit (il prenait parfois les traits d'Arielle mais de cela il n'en soufflait mot à quiconque, pas même à sa propre personne).

Les couloirs semblaient sans fin à Ambroise et peuplé de râles rauques qu'on pouvait attribuer au plaisir comme à la douleur. Parfois aux deux. Tinkerbell lui avait parlé d'une nouvelle chambre pour cette semaine mais il s'était visiblement trompé d'étage. En général, il pouvait sentir la fée lorsqu'il était sur le même palier avant même de la voir et là il n'y avait rien.

Strictement rien.

Des cris perçants retentirent soudainement et Peter stoppa ses pas en fronçant les sourcils. Il jeta un coup d'oeil aux alentours.

Personne.

Il était tombé sur un cul-de-sac et maintenant qu'il y pensait il n'était jamais venu de ce côté-ci du bâtiment auparavant.

Boum. Boum. Boum.

Suivi d'un tonnerre sur le bois. Une pluie de coups et de cris. La chose avait été si soudaine qu'elle parvint à surprendre le maitre de Neverland en le faisant sursauter. Localisant d'où le bruit assourdissant venait, le jeune homme avança prudemment vers la porte et y posa une main alors que le pan vibrait sous les coups.

Laissez moi sortir disait la voix.

Avec une simplicité quasi idiote, Peter ouvrir la porte. Comme ça. Sans rien préparer. Comme il l'urait fait au temps où l'Aventure était son seul credo. Avec l'insouciance de ce qu'avait été son éternelle jeunesse.

Un petit être tout en cheveux noir et mouvement fluide.

"Merci.... J'ai bien cru que j'allais finir enfermé là-dedans...."

Les ténèbres englobait totalement l'arrière de la jeune personne. C'était simple, il y avait la porte, l'enfant et ensuite rien. Même pas du vide... non... juste du néant.

" Euh.... On se connait...?"

Un flash de curiosité zébra le visage du rouquin en regardant plus en avant la frêle silhouette. Age indeterminé. Sexe? encore moins. Mais pâle, des lèvres rouges, des cheveux noirs comme de la suie.

" Je ne crois pas Blanche-Neige." fit enfin Peter en tirant vers l'extérieur le corps de la simili-princesse. Puis d'un geste sec il referma la porte. " Drôle de chambre. Qu'est-ce que tu fichait là-dedans?"

C'est là que l'idée parvint à son esprit et un pli d'incompréhension glissa sur ses lèvres.

" Ne me dis pas que tu travailles ici..."

Sincèrement, il ne savait pas ce qu'il valait mieux. Que Blanche-Neige soit ici pour travailler ou pour consommer.
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Silver SilentCrySilver SilentCryprofil +Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] Empty
MessageSujet: Re: Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] Hystérie, ma douce amie. [PV. Peter Pan] EmptyDim 11 Déc - 13:31

There come the.... Ginger? En effet, Silver n'aurait pas imaginé se retrouver nez à nez avec un petit rouquin. Enfin petit... Non... Mal foutu. Mal construit, mignon mais entre deux âges. Il n'en avait jamais croisé de pareil avant. Pas qu'il s'en souvienne à moins que.... Oh. Mon. Dieu. Non, non, NON! De tous les habitants de cette maison de désaxés il était tombé sur un maître, forcement! Mais... Blanche Neige...? C'était lui ça? Oh... Souvenir, souvenir... Il se remémorait les douces soirées d'été passées dans le jardin, allongé dans l'herbe avec son cousin, à lire un livre quelconque. Lui et ses cheveux courts, noirs et en bataille, bien mal appris en comparaison de l'exemple de pureté qu'était le plus petit près de lui. Le livre parlait de créatures fantastiques, de monstres et de princesses. Il aurait dit qu'il s'agissait de baliverne s'il n'avait pas eu l'intime conviction que toutes ces choses existaient. Il aurait aimé être le prince de la princesse qui somnolait à ses côtés. Mais à présent c'était trop tard. La cendre avait pris la place du rêve. Il aurait voulu se tourner à nouveau vers la belle poupée rousse tombée dans la pièce mais le grand échalas rouquin la referma brutalement derrière lui. Calme. C'était la seule chose à faire, rester calmer. Mais un maître et une petite clef libre et pommée comme il l'était faisaient très mauvais ménage. Mais le grand ne semblait pas l'avoir réalisé. Tant mieux. Il ne comptait pas perdre sa liberté aujourd'hui. Encore fallait-il ne pas faire de gaffe. Et l'autre pouvait très bien bluffer. Ou pas. Il avait l'air presque aussi pommé que lui à vrai dire. Ou peut-être pas. On aurait dit un môme. Un môme essayant de se faire passer pour un adulte. Ou peut-être l'inverse à vrai dire. C'était difficile de savoir. Il semblait... Dégoûté? Quoi? C'était si choquant de croiser une catin dans les couloirs d'une maison close?

"Oui, j'y passe pas mes vacances. Ça te pose un problème?

Il croisa les bras sur son torse maigrichon et fronça les sourcils, retrouvant cette expression bien spéciale que chacun lui connaissait. Du pur made in Silver en somme... Il aurait certainement dû lui être reconnaissant de l'avoir sorti de là. Oui il aurait dû... Mais la reconnaissance ne faisait pas vraiment parti de son vocabulaire, enfin presque pas. Ça expliquait beaucoup de choses. A commencer par le fait qu'il tremble comme une feuille morte devant Javrette au lieu de lui sauter au cou en hurlant "MERCI DE L'AVOIR VENGE!". Peut-être aussi qu'il aurait préféré s'en charger lui-même. Mais il était encore temps d'aller bruler la tombe de Caïn... M'enfin... A défaut de remercier la maîtresse et sympathisait avec sa clef... C'était déjà ça. Même si "sympathiser" était très loin d'être le bon mot. Oh October... Bien jolie clef que voilà. Sûrement plus qu'il ne le serait jamais lui-même. Oh, on se calme. Une petite minute. Déjà, ils n'étaient pas seulement des clef, ils étaient avant tout humains. Ensuite, il n'avait pas l'intention de moisir ici pour toujours. Encore moins pour essayer de ressembler à son aîné. Il aimait tout à fait ses cheveux en permanence emmêlés dès le réveille, ça et son caractère pourri jusqu'à l'os. Il n'avait pas besoin de ressembler à quelqu'un d'autre. Un jour il se tirait d'ici. Toutes ces histoires ne le concernaient pas, il n'y avait pas sa place. De toute façon il aurait fallu lui passer sur le corps pour lui faire admettre qu'il lui arrivait de se plaire ici. Et même avec ça il ne l'aurait jamais admis.

Insupportable comme toujours. Les autres finiraient par avoir l'habitude. Restait ce... Surnom? De quel droit l'appelait-il ainsi? Et pourquoi Blanche Neige? I ne pouvait prétendre ni à la pureté ni à la supposée beauté de cette ridicule princesse de conte de fée. Il n'avait jamais aimé ces histoires. A force d'en lire, les enfants finissaient par croire à l'impossible. Et lorsqu'ils devenaient adultes, ils étaient bien vite désillusionnés. Comme il l'avait été lui. Puisqu'il était Peter, LE Peter, il devait bien le savoir lui. Il avait bien finit par grandir aussi, le sale môme qui pensait ne pas être comme les autres. Restait à savoir comment et pourquoi.... Le brun l'enviait. Il avait certes grandi dans son esprit, c'était dans l'ordre des choses. Mais son corps, c'était une autre affaire... Oh comme il le jalousait! Lui qui avait pu grandir comme il l'avait désiré! Alors que lui il était éternellement bloqué dans ce satané corps trop mal fait pour être déterminé... Femme? Homme? La plupart pensaient d'abord à la première option, jusqu'à ce qu'il cri le contraire. D'autres voyaient dans l'expression dures de son visage et ses mauvaises manières qu'il était bel et bien un garçon. Mais ceux là restaient malheureusement bien rares... Il en avait assez de ce corps de môme à peine sexué, de ce torse trop maigre et de ces hanches trop creusées. Il voulait GRANDIR! Lui aussi, comme les autres... Comme l'ex l'enfant éternel qu'il avait actuellement sous les yeux.


"Pas Blanche Neige. Silver. Et j'ai largement l'âge de bosser ici, si tu veux tout savoir."

Et il détourna le regard. Le rouquin avait l'air aussi froid qu'un iceberg dans un congélateur. Mais il était peut-être curieux. Et il n'avait pas envie de répondre à des questions. Et surtout pas de se trahir. Tiens, il en avait presque oublié ce problème. Mais puisqu'il lui avait posé cette question, c'était sans doute parce qu'il n'était pas au courant de son état de clef aussi libre qu'un fragile papillon. Il se brûlerait les ailes tôt ou tard. C'était à prévoir. Mais il ne serait pas le seul. Chaque occupant d'Ambroise y aurait droit. Les un après les autres, ils s'approchaient dangereusement de la flamme, et ils courraient à leur perte. Mister Bêtacarotène ne faisait pas exception à la règle. L'adolescent sourit vaguement à l'évocation de ce surnom ridicule. Blanche Neige était flatteur... Ça par contre... Il faisait mieux de le garder pour lui... Son humour pourri ne faisait rire que lui seul de toute façon. Il avait envie de lui taper sur l'épaule et de lui demandé s'il avait fini par lâcher Wendy, mais il se retint. Pas sûr que le rouquin apprécie l'allusion douteuse à la soit-disant fin du bouquin qui relatait sa vie. Ambroise était vraiment le berceau de cette enfance qu'il voulait oublier, merci bien... En attendant il sentait toujours bien coincé. Ce type, lui, et la porte. Charmant... Il avait pourtant la sensation qu'une tuile allait lui arriver s'il essayait de bouger.

"Et toi c'est Peter c'est ça? Ça va depuis le bouquin? Enfin t'as arrêté de venir frapper aux fenêtres des filles au moins? Parce que vu ta taille maintenant les parents apprécieraient moins..."

Silence. Le plus petit se racla discrètement la gorge. Il avait dit une connerie. C'était presque sûr. Pas grave. œil pour œil dent pour dent, comme on dit. Il l'avait pris pour une princesse, il lui rendait sa petite moquerie. Et si cela lui déplaisait, et bien il lui rendrait également chacun de ses coups... Puissance dix. Le croire sans défense était une bien belle erreur....
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