Description : Mister D... Un nom, que les clefs murmurent, chuchotent, terrifiées... Elles le craignent autant qu'elles le respectent, et je vous conseille d'en faire de même. Tantôt glacé par une colère maitrisée mais terrible, tantôt brûlant d'une rage ardente et dévastatrice, le maître des enfers oscille entre glace et feu, calme et démence. Orgueilleux, pervers, jaloux, gourmand, avare, paresseux, colérique... Mister D pèche avec délice, il n'est que péché. Ses clefs sont ses possessions, d'ailleurs tout lui appartient ! Toi, moi, vous tous, vous êtes à lui ! Mauvais perdant, mauvais joueur, il parie, triche, ruse et vous trompe sans vergogne, jusqu'à ce que, battu et brisé, vous avouiez votre défaite. Et alors, jubilant avec délectation, il vous enferme doucement dans ses filets, savourant sa superbe victoire, bien que malhonnête. Mais il n'a que faire de l'honnêteté. En enfer, n'est-ce pas parfaitement inutile ? D'autant plus lorsqu'on en est le seigneur... Alors Mister D fraude, délicieusement maléfique. Et, n'ai-je pas parlé du péché de la chair ? Oh, comme il l'aime, celui-la... Et qui peut lui résister ? Avec ses cheveux d'encre, qui coule le long de son visage fin, ses yeux hypnotiques et sa bouche enivrante, ce cher D. vous envoûte, vous fait frémir d'envie autant que de peur... Son corps transpire la perversion, la luxure et, en un sourire, en un murmure, il vous perd, vous déchoit. Vous êtes tous ses proies, car le plus grand des prédateurs a un appétit sans fin...

Qui aurait pût dire que Dieu était une femme ? Personne. Pourtant Dieu est bien une femme et elle se fait appeler Miss L. Miss L pour Miss lumière. Oui Miss L est une lumière. Ces longs cheveux blancs, ces yeux bleus turquoise qui semblent briller quand elle voit quelqu’un de triste et de malheureux. C’est la lumière qui éclaire tout sur son passage, donnant bonheur et rêve à tous ceux qu’elle rencontre. Car Miss L n’aime pas voir les gens malheureux… Surtout s’ils ne le méritent pas. Alors elle fait en sorte que ces personnes soient les plus heureuses possible. Miss L est une personne plus vieille que le monde. Immortelle et ayant une apparence de jeune fille, c’est avec une voix douce et sensuelle qu’elle vous parlera et vous fera comprendre certaines choses. Car Miss L est une philosophe et a des idées bien particulières… que tout le monde adopte une fois expliqué. La religion catholique est née de ses idées et de son pays. Dieu est Amour, Dieu est Bonheur. Mais Dieu est également Méprisance pour ceux qui n’adhèrent pas aux idées de la religion catholique et Supérieur. Mais Miss L n’en a cure… Elle pardonne ceux qui n’entrent pas dans le catholicisme… mais ne les accueillera pas chez elle. Chacun à sa place, chacun à son poste. Miss L se veut la perfection incarnée… Ce qui peut la rendre énervante aux yeux de quelques uns… Mais Dieu est Humour et tourne en dérision ceux qui se prétendent mieux qu’elle. Miss L se croit la perfection incarnée et veut que son pays soit le meilleur de tous mais… Alors pourquoi a-t-elle voulu détruire les hommes plusieurs fois ? Lors du déluge et puis lors des guerres mondiales ? Y est-elle pour quelque chose ? Après tout… Dieu est à l’image de l’homme n’est-ce pas ?

Miss L aime toutes les personnes qu’elle croise. Elle aime tout le monde et prend dans ses bras tout le monde ! Elle s’entend bien avec tous les gens d’Ambroise et avec ses clefs également. Elle les chérit de tout son cœur et aime les voir heureuses.

Cassius est fou. Il n'y a pas de mot plus exact, pour le décrire. Il a pourtant l'air si paisible. Ses traits fins, androgynes, dessinent un corps agile et gracieux, qui se meut avec douceur. Son visage semble baigné par une constante mélancolie. Mais les habitants se rappellent. Ils se souviennent, de sa démence, et n'en parlent pas. On ne dit pas ces choses là, cela porterait malheur. Mais tous savent. Cassius est le masque de douceur, cachant habilement le monstre tordu et violent. Et, lorsqu'il y a des siècles de cela, l'empereur d'Atlantis, décida, soudain hystérique et noir de rage, d'engloutir sa propre cité, ils n'eurent tous que leurs yeux pour pleurer, et leurs gorge pour hurler de terreur, cependant que les eaux dévoraient leurs maisons. Mais Cassius était devenu fou. Pourtant, n'avait-il pas raison ? Oui, oui, cette cité avait besoin d'une bonne douche. Le dessus était perverti, mauvais, si mauvais... Sous la mer, tout était pur, encore sauvage. Cassius avait raison, bien sûr. Du moins, le pense-t-il. Oh oui, il en est persuadé. Même aujourd'hui, alors qu'Atlantis a reparu. Mais où ? Au milieu de l'océan, dieu merci... Cassius est rassuré, les hommes ne sont plus là pour pervertir sa cité. Mais n'est-il pas le plus pervers de tous, habité par cette démence incontrôlable, qui éclate sans raison aucune, juste par caprice ? Chut, imprudent ! S'il y a une chose que Cassius nie, c'est bien sa folie. Les fous, ce sont les autres, ceux qui tentent de vivre avec modération, alors que le monde pourrait leur appartenir... Oui, cet homme là est sain, vraiment...

Cassius aime tout le monde, autant qu'il les hait. Lunatique, il sera tantôt bon ou cruel, avec son peuple comme avec ses clefs. Clefs, qui, d'ailleurs, pour tous, sont synonymes d'espoir, de fuite. Il les garde donc jalousement, presque avec tendresse. Presque. Il y a surtout cette Aentee, qu'il trouve belle, si belle... Et bien sûr, sa fille, la merveilleuse, la précieuse Rae. Qu'il gardera près de lui pour toujours, le monde est si laid dehors...