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Mad Hatter

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AuteurMessage
Meadow WarrenMeadow Warrenprofil +Mad Hatter Empty
MessageSujet: Mad Hatter Mad Hatter EmptyVen 14 Jan - 17:38


Si tu veux rentrer à l'Ambroise,
va falloir me dire qui tu es...


Identité

  • Nom : Warren
  • Prénom : Meadow
    Mais Meadow est d'avantage connu sous le surnom de Mad Hatter
  • Âge : 15ans. 2ans! Mais non 130 ans! A chaque fois, Mead Hatter répond différent. Essaie toi-même si tu veux réellement le connaître, de notre côté nous avons abandonné.
  • Origine (s) : Il est aussi psychédélique qu'est Wonderland.
  • Orientation sexuelle : Hétérosexuelle. La plupart du temps. Parfois, les bonshommes vivant dans sa tête l'influencent et il n'a alors pas de préférence particulière.Ou alors il n'a pas de préférence du tout, considérant que ces choses là ne sont pas pour lui. Meadow, aussi imprévisible que d'humeur et d'envies changeantes.
  • Métier :A quoi peut bien servir un métier quand on est Maître d'un monde? Meadow confectionne cependant des chapeaux, de temps à autre.
  • Fonction : Maître de Wonderland

  • Pouvoir : Mad Hatter est un illusionniste. Il crée, fait naître des décors et des êtres tout droit nés de son imagination et aime à les faire partager. Au fil du temps sa maîtrise de son pouvoir a pour conséquence que l'on ne sait pas toujours distinguer le vrai du faux. Une sorte de trip hallucinatoire, avec toutes les conséquences, bonnes ou mauvaises, que cela peut avoir.


Tourne toi un peu, pour voir,
que je sache à quoi tu ressembles...


Physique

  • Inutile de te leurrer mon enfant…
    A moins d’être aveugle et sourd, tu apercevras immanquablement Meadow. Sa carrure, pourtant, n’a assurément pas un rôle prééminent. Avec sa petite taille et son corps relativement fluet, l’étrange badin est un petit gabarit. Mais garde loin de toi l’idée que cela puisse lui occasionner le moindre soupçon d’un complexe. Car en revanche, Meadow est souple et agile, lui, et pour sûr que cela le rend fier.
    Regarde plutôt…
    Son allure quant à elle ne manquera pas de s’emparer de ton regard, quand bien même cela ne durerait que de quelques secondes. Son accoutrement, révélateur d’une personnalité pour le moins excentrique, suscitera les remarques. Que tu salues l’extravagance ou que t relèves la ringardise du style, tu ne pourras t’empêcher d’émettre une opinion sur l’habit. De la veste aux chaussures, de ses chemises à ses braies, chaque élément de sa garde-robe s’inscrit dans un style fantaisiste, voire burlesque, conférant à notre ami Meadow l’apparence d’un sombre clown.
    Son chapeau, ornement fondamental de son costume, reste cependant ce qui retiendra le plus ton attention. Un haut de forme sombre pouvant paraître démesurément grand compte tenu de sa taille, paré d’un large ruban retenant une longue plume verte. Ultime détail notoire -insolite- Meadow semble avoir omis de retirer l’étiquette sur laquelle est inscrit le prix. Fioriture qui ne manquera sans doute pas de susciter quelques railleries.
    Sous le haut de forme, la chevelure du badin ne fera que rajouter au caractère excentrique de l’apparence, déjà évoqué. Car la chevelure, épaisse et mi-longue, revêt une couleur rousse teintée de reflets cuivrés, d’une telle intensité qu’elle paraît irréelle.
    Et sous le couvre-chef, des yeux sombres, t’observent fixement et sans relâche, tentant de percevoir le genre d’individu que tu peux bien être. Deux billes écarquillées, encerclées de paupières teintées de noires, qui paradoxalement reflètent un regard d’un vide abyssal, chaotique, caractéristique d’une profonde folie. Sous le nez pointu, de longues lèvres rouges – que le teint pâle du visage fait indéniablement ressortir- sont souvent étirées pour former un sourire imprégné d’une insanité similaire à celle que le regard reflète.
    Pour autant, à le voir sautiller et à entendre sa voix guillerette, tu seras probablement tenté de croire que notre ami Meadow ne doit pas être si mauvais bougre.
    Mauvais, non il ne l’est pas… Mais l’autre, lui il l’est… L’autre et ses yeux rouges sang…
    Et si par hasard tu es amené à les voir,
    Cours.



Et puis parle moi un peu de toi,
pour que je te connaisse mieux...


Psychologie

    Un son strident risque de se faire entendre. Ne t’inquiète pas mon enfant, il ne s’agit là que d’un rire.
    Le rire d’un dément.
    C’est qu’il aime beaucoup rire, notre ami Meadow. Rire et s’amuser. Que peut-on faire de mieux que jouer après tout ? « Rien » te répondra t-il. C’est pour cela qu’à Wonderland, le véritable roi est l’amusement. Sous toutes ses formes, même celles que tu n’oseras probablement jamais imaginer. Pourtant, il vaut mieux pour toi que tu aimes les jeux qui te seront proposés. L’inverse pourrait vexer fortement Meadow. Jouer avec le chapelier, c’est redoubler de prudence malgré tout. Avec ce dernier, les jeux en apparence bon-enfant peuvent être parmi les plus malsains. Ne va pas croire que chacune de ses plaisanteries trouve une issue dramatique. Parfois seulement. Mais pour toi, c’est déjà peut-être trop ?
    Saches juste que si tu viens à jouer avec Meadow alors tu ne t’ennuieras pas. Mad Hatter est à n’en point douter parmi les êtres possédant l’imagination la plus débordante qu’il te sera donné de constater. Une créativité qui se renouvelle sans cesse et que peut-être seul le Maître de Wonderland peut posséder. Le tout emprunt d’un raffinement auquel tu ne t’attendais peut-être pas. Pourtant, Meadow met un point d’honneur au fait d’être de bonne compagnie. Il ne veut pas que ses invités aient à se plaindre de lui. Alors il te proposera tout d’abord de prendre le thé, parfois même en compagnie du loir et du lièvre de mars, lorsque ces derniers sont présents. Ce sera également l’occasion de discuter avec Meadow, dont les sujets de conversation n’auront pas toujours de sens à tes yeux. Puis Mad Hatter, voudra probablement te montrer quelques uns de ses dons, pour te prouver que ce n’est pas pour rien qu’il est le chef de Wonderland. Il te montrera ses talents d’acrobate, te raconteras des histoires, fera un numéro de jonglage avec ses têtes réduites préférées… Puis il commencera à réellement jouer avec toi et c’est là que tu te rendras compte de l’étendue de sa maîtrise des illusions. Peut-être prendras-tu un réel plaisir à t’amuser avec lui sans te rendre compte que le jeu prend lentement mais sûrement une tournure obscure. Ne crois pas tout ce que tu as pu entendre. Mad Hatter ne cherche pas systématiquement à tuer. D’ailleurs, ce n’est pas lui qui tue ses camarades de jeux. Mais bien que cela ne soit pas de sa faute, Meadow fait en général attention à ce que personne ne meurt. Avec qui jouera t-il, s’il ne reste plus personne ? De plus, la grande majorité des jeux du chapelier s’étalent dans le temps, en plusieurs manches. Cependant, plus le jeu progresse et plus il faut être aussi fort et aussi malin que lui. Meadow veut bien essayer de te garder en vie mais si tu n’en ressors pas entier, foi de chapelier, ce sera de ta faute, tu n’as qu’à être plus rusé.
    Mon enfant tu l’auras compris, l’imagination de Meadow n’a pour seule égale que sa démence.
    As-tu déjà compté le nombre d’individus qui vivent dans ton esprit? Mad Hatter, lui, en a plusieurs. Ils lui parlent et surtout l’influencent de temps en temps. C’est pour cela que notre ami possède une personnalité aux multiples facettes et se révèle particulièrement imprévisible. Anticiper les actions et réactions de Meadow présente ainsi un lourd défi. Le badin n’a jamais vraiment compté combien de bonshommes vivaient dans son esprit mais on peut supposer qu’il en existe un certain nombre. Et puis parfois certains s’en vont tandis que de nouveaux font leur entrée. Mad Hatter ne cache absolument pas le fait que plusieurs individus ont élu domicile dans sa tête. Au contraire, il aime bien parler d’eux. Grâce à ses amis, Meadow ne s'ennui pas, ou si peu. Parce qu’aux yeux de Meadow, l’ennui est son pire ennemi.
    A tord, beaucoup prennent Mad Hatter pour un individu qui n’a absolument pas conscience de ce qui peut bien se passer autour. Méfie toi mon enfant, le chapelier est plus rusé qu’il n’y paraît. S’il est plus fou qu’il ne le pense, il l’est bien moins que ce qu’il donne à croire.
    Il y a Meadow, il y a ses habitants et il y a l’Autre. L’autre est certainement celui qui a le plus d’influence sur lui, à tel point qu’il en vient même parfois à prendre sa place. Mad Hatter ne sait plus s’il a réellement autorisé l’Autre à prendre les décisions mais qu’importe, cela ne le dérange pas. Cependant, L’Autre se fiche éperdument de tuer. Au contraire avec lui, c’est un peu l’idée. Comme tout à chacun il arrive à Meadow d’éprouver de la peine, de la rancœur, de la colère ou simplement un profond ennui. Et ce badin à l’imagination sans limite n’hésite pas à ressentir l’envie de mettre en œuvre certains desseins à l’issue fatale. Mais ressentir ne veut pas dire agir. Et c’est là que L’Autre intervient. Meadow soutiendra toujours qu’il n’est nullement responsable des actes du tortionnaire résidant en lui, pas plus qu’il ne ressent une once de culpabilité par rapport aux actes que l’Autre commet. Et puis, Le loir et le lièvre l’aiment bien alors pourquoi chercherait-il à le faire partir ?
    Tu dois certainement déjà être en train de plaindre ses clés. Détrompe-toi, leur position est loin d’être des plus délicates. Certes elles aussi ne sont pas à l’abri de recevoir un jour la visite de l’Autre, mais cette probabilité n’en demeure pas moins faible. C’est qu’il les aime bien ses clés, Meadow. Après tout n’a-t-il pas sauvé sa chère et tendre –et non moins folle- Alice ? N’a-t-il pas pris Dee sous son aile ? Quant à son amie Ester, c’est de son propre chef qu’elle est devenue une clé. Meadow s’occupe bien d’elles. Du moins comme un être dément peut le faire. Il les coiffe, les habille, les fait jouer, leur amène parfois des chapeaux et d’autres cadeaux, pour qu’elles se souviennent de Wonderland. Si Mad Hatter a bien conscience d’une chose, c’est qu’elles sont très précieuses. Comme chacun des Maîtres, Meadow veut ramener toujours plus d’âmes et ne saurait lâcher du lest sur le sujet.
    Après tout, plus on est de fous, plus on rit. Plus on meurt aussi.



Tu me racontes un peu ta vie,
quand même ?


Histoire

    Tu te demandes quelle a bien pu être l’existence d’un être aussi singulier n’est-ce pas ? Installe-toi. N’aie pas peur -pas encore- prends place. Regarde, Meadow est là. Sa vie, il a tenu à te la raconter lui-même, sous forme d’un petit spectacle. Et quelques uns des habitants de Wonderland sont même venus l’aider.

    HELLCOME IN WONDERLAND

    Personnages principaux :
    Meadow Warren : Grand héros de cette histoire.
    Le Chat du Cheshire : pour les besoins de la pièce il interviendra de temps en temps en tant que narrateur omniscient.
    La mère : La maman de Meadow
    Le lièvre de Mars : Un ami de Meadow. Il a également des bonhommes dans sa tête. A la différence de Meadow, les dialogues entre ses habitants et lui sont systématiquement effectués à voix haute.
    Le loir : dort la plupart du temps
    L’Autre : tu en sauras plus bien assez vite.

    Acte I

    Scène 1 :
    LE CHAT DE CHESHIRE
    Dans une prairie fleurie et très colorée. On peut apercevoir une cabane au fond de la scène. Un large sourire apparaît, suivi du reste du corps du chat.

    LE CHAT DE CHESHIRE : Il était une fois Wonderland, le monde des merveilles. Où la vie est un rêve, où l’on vit dans un rêve. Où l’on ne sait pas toujours où s’arrête la réalité, où commence le songe. C’est dans cet univers joyeux et psychédélique que Meadow a vu le jour. Monde que la famille ne connaît que trop bien puisque son grand-père participa à sa création.
    Dès son plus jeune âge Meadow fit preuve d’une imagination débordante. Il aimait inventer des histoires, créer de nouveaux jeux pour ses amis et amuser la galerie grâce aux illusions que son pouvoir naissant lui permettait de créer.
    Les bonshommes vivants dans la tête de Meadow apparurent très vite, alors qu’il était encore en bas âge. Et si le garçonnet n’hésitait pas à en parler à tout le monde, la plupart y voyaient là les lubies d’un enfant imaginatif et non les prémices d’une folie sombre et sanglante. Car peu après les premiers habitants, L’Autre s’immisça tranquillement et sûrement dans l’esprit de Meadow. Il mit plusieurs années à se démarquer pour finalement occuper une place de choix. Capable d’influencer Meadow plus que tout autre habitant, il parvint même pour la première fois à prendre la place de ce dernier, lors d’un bel après-midi ensoleillé.

    SCENE 2 :
    MEADOW –LA MERE-L’AUTRE
    Le chat disparaît, peu à peu. Son sourire flotte quelques instants avant de disparaître définitivement. Meadow arrive alors en compagnie d’une femme aussi rousse que lui. Elle porte un panier à pique-nique. Tous deux s’installent. La mère commence à installer la nappe, deux assiettes …

    LA MERE : On va être bien ici. J’espère que nous allons pouvoir entendre l’oiseau au sifflement comparable au son d’une trompette ! Ca nous avait fait beaucoup rire tu te souviens ?
    MEADOW : Est-ce que toi aussi vous êtes plusieurs dans ta tête ?
    LA MERE : Non, je te l’ai déjà dit. Qui est en train de te parler cette fois-ci ?
    Elle commence alors à sortir un gâteau semblable à du pain d’épice
    MEADOW : Il n’a pas de prénom celui-là. Ou plutôt il ne veut pas me le dire. C’est pas grave, ça me fait rire. Je l’ai appelé L’Autre.
    LA MERE, amusée : L’Autre ? Pourquoi ne lui as-tu pas donné un véritable prénom ?
    Elle sort alors un large couteau paraissant parfaitement aiguisé et commence à couper le gâteau.
    MEADOW : Il n’arrête pas de me dire qu’il est mon autre, une autre partie de moi-même, que les autres bonhommes sont tous des clowns, que lui… Silence, Meadow semble perdu dans ses pensées puis commence à regarder fixement le couteau qui s’abat, s’abat… que lui seul est de confiance…
    LA MERE : C’est plutôt en ta maman que tu devrais avoir confiance. Prends une part, tu m’en diras des nouvelles.
    Elle s’écarte ensuite, tournant le dos à Meadow, inspectant les herbes à la recherche de fleurs
    MEADOW, en aparté : Tu crois ? Il me fascine mais je n’ose pas. Qu’est-ce qu’il va dire mon papa ? Je ne veux pas être puni. Je n’aime pas être puni, ça m’ennui. Tu me jures qu’on fera en sorte que papa ne me punisse pas ? Tu le jures ?
    Meadow se lève alors et commence à se diriger vers le couteau
    L’AUTRE, murmurant : je te le jure.
    L’Autre relève alors la tête vers le public qui aperçoit alors deux pupilles aussi rouges que le sang. Le couteau en main, il se dirige vers la mère, accroupie en train de cueillir des roses. Il attrape ses cheveux, tire sa tête en arrière. La mère, se met alors à hurler. Le couteau s’abat et tranche la gorge dans un mouvement rapide et précis. La mère se vide de son sang et expire. Meadow revient à lui observe sa mère, observe les roses tâchées de sang.
    MEADOW : L’Autre avait raison. Les roses sont plus belles rouges que blanches.
    Il se tourne alors vers le public et pointe la mère du doigt. En fait, j’suis pas sûr que vous ayez vraiment compris. Elle, ce n’est pas ma mère. Ma maman a déjà coloré les roses de son sang, quand j’avais 9 ans. Mais j’ai pris une comédienne, pour que vous compreniez. Elle a bien joué je trouve, je suis content. C’était le rôle de sa vie en quelques sortes n’est-ce pas ? Bon où en étions-nous ? Ah oui ! Sachez juste que je ne me suis pas fait gronder. J’ai nettoyé mes mains dans un ruisseau, et je suis rentré en disant à mon papa que maman était partie se promener et que je ne l’avais pas retrouvé. Je ne sais pas s’il m’a cru, en tout cas il ne m’a pas grondé !

    SCENE 4 :
    LE CHAT DE CHESHIRE
    Les trois amis quittent la scène et le chat apparaît à nouveau.

    LE CHAT : Et Loir n’avait pas tord, ses longues heures de sommeil le rendaient peut-être clairvoyant. Ces ronds jaunes, c’était de l’or. Encore inconnu à Wonderland, il avait perverti pourtant bien d’autres mondes déjà. Le pays des merveilles ne fut pas une exception. Le temps passa et l’or fini par prendre une large place à Wonderland. Tout finit par se monnayer. Meadow fut d’abord content. Son papa était devenu puissant, c’était le plus fort de tous les papas. Et puis papa accéda au pouvoir. Et peu à peu, tout devint triste, plus personne ne jouait. Et Meadow encore moins que les autres, puisque son père lui apprenait tout un tas de choses pour qu’il puisse un jour régner sur Wonderland. L’Autre conseilla à Meadow de bien écouter son papa. Un jour, il règnerait et ferait tout ce qu’il voudrait. Meadow pris donc son mal en patience et appris consciencieusement, encouragé par L’Autre. Il lui fallu néanmoins attendre bien des années avant qu’il n’accède enfin à la tête de Wonderland. Quant à savoir ce que devint son père… A-t-il simplement laissé sa place ? Est-il mort ? A-t-il rencontré l’Autre, comme la mère de Meadow ? Nul ne le sait vraiment et Mad Hatter évoque très peu son père. Comme s’il s’agissait d’une histoire ancienne dénuée de la moindre importance.
    Mad Hatter fut d’avantage préoccupé à façonner Wonderland selon ses désirs. Le pays des merveilles n’était plus que l’ombre de lui-même depuis trop longtemps et le nouveau Maître était déterminé à le métamorphoser. Aidé de ses deux fidèles compagnons, il organisa régulièrement des fêtes, que l’Autre qualifia souvent de somptueuses. Réjouissances en apparence conviviales et bon-enfants qui finissaient en orgies sanglantes. Et comme l’Autre aimait autant le cri que le rire des enfants, Mad Hatter s’évertua à lui faire plaisir. Après tout, il lui devait bien ça. Il éprouva un plaisir immense à rouvrir la fête foraine, avec ses manèges, ses grands-huit, ses montagnes russes, les stands de sucreries, de tir à la carabine, les jeux de massacres… Il s’appropria également le château de cœur, dans lequel les enfants étaient régulièrement invités à s’amuser. Pour n’en ressortir ressortaient que rarement.
    Mais Meadow s’absenta peu à peu régulièrement de Wonderland, laissant le soin au lièvre de mars ainsi qu’au loir de surveiller le bon déroulement des jeux en son absence. Comme les maîtres des autres mondes, il devint obnubilé par la capture d’âmes et se rendit par conséquent très souvent à l’Ambroise afin de garder un œil sur les évènements s’y déroulant. Mais pas seulement. Il en profitait également pour voir sa chère Alice, son amoureuse, son âme sœur. Et bien qu’elle ne le reconnaissait pas toujours, lui, prenait soin d’elle. Toujours…

    Un bruit se fait entendre, le chat s’interrompt quelques instants.

    SCENE 5 :
    LE CHAT DE CHESHIRE – MEADOW – LE LIEVRE DE MARS – LE LOIR

    Les 3 amis arrivent. L’un porte un service à thé ainsi qu’une nappe. Tous s’installent et commencent à servir le thé. Le Loir se roule en boule et s’endort.

    LE CHAT : Tiens donc, te revoilà parmi nous Mad Hatter ? Justement, je parlai d’Ambroise.
    LE LIEVRE : Ambroise ? C’est qui celui-là ? Ce n’est pas une personne, c’est un endroit ! Où ? A Wonderland ? Ça m’étonnerait. Jamais entendu parler. Mais si ! Et voilà Monsieur Je-sais-tout qui vient encore s’la raconter ! C’est là où va Meadow quand il n’est pas avec nous ! Et alors ? C’est comment ? J’espère qu’ils sont gentils là-bas ! On s’y amuse autant qu’ici ? Ça m’étonnerait !
    MEADOW : Tout à fait Mars ! Là-bas peu de gens aiment jouer ! La plupart font tout pour éviter de me parler. Paraît, que ce n’est pas normal, d’avoir plusieurs bonshommes dans sa tête ! Ça en a vexé plus d’un là dedans ! Heureusement, il y a quelques exceptions. Et puis il y a mes jolies clés. J’ai discuté avec Alice, mais elle ne me répondait pas. Alors je lui ai fait un joli dessin. Le petit Pierre m’a bien aidé d’ailleurs. Je vous ai déjà parlé de Pierre ? Ca fait un moment qu’il vit dans ma tête celui-là. Un vrai petit artiste ! Oh, et puis j’ai encore croisé Peter Pan dans le couloir ! Quel ringard ! Je suis sûr que les enfants de Wonderland sont plus heureux que les enfants de Neverland, d’abord !
    LE CHAT : Mais dis-moi Mad Hatter… N’étais-tu pas censé resté là-bas plus longtemps ? Pourquoi es-tu rentré si vite ?
    MEADOW : C’est une longue histoire ! L’Autre a fait des siennes. Pendant quelques jours, Ambroise était vraiment sans-dessus dessous ! Une belle bêtise. Ce n’est peut-être pas de ma faute, mais c’est quand même moi que l’on risque de gronder. Ils ne vont pas chercher plus loin que le bout de leur nez tu sais. Alors je vais rester ici un petit moment et je repartirai quand je le jugerai bon.
    LE LIEVRE : L’Autre était aussi à Ambroise ? Moi j’adore l’Autre ! Moi aussi ! Mais moi je l’aime encore plus que vous deux d’abord ! On s’amuse bien avec l’autre ! Ses jeux ! Ils sont merveilleux. Tu te souviens Meadow ? Hein tu te souviens ? Quand il les a fait courir pieds nus dans la neige ! A la fin de chaque manche, on coupait la tête au dernier du classement ! Et on a offert un jouet au gagnant ! Comme il était content !
    LOIR[b], se réveille : Tu devrais faire attention Meadow. A L’Ambroise. Je suis sûr que certains voudraient que personne ne s’amuse jamais. Prends garde.
    Il s’endort à nouveau. Le lièvre et Meadow sont plongés dans leur conversation et ne se préoccupe plus de rien. Le chat s’avance alors sur le devant de la scène.

    [b]LE CHAT
    : Ami, je crois que nous ne pourrons plus rien tirer de ces trois là. Leur concentration à ses limites et plus rien n’existe pour eux durant l’heure du thé.
    Ainsi as-tu pu apprécier certaines étapes de l’existence de Meadow. Bien sûr, nous avons pris soin de passer certains détails sous silence. A Wonderland, nous aimons surprendre. J’espère que tu voudras venir nous voir. Mais n’oublie pas. Nous sommes tous fous ici. Pour l’heure, laissons donc Meadow et ses amis à leur partie de thé, si bien méritée. Quant à moi, je sens que quelques imprudents se sont aventurés dans la forêt interdite. J’ai bien envie de m’amuser, moi aussi.

    Le chat disparaît alors progressivement, son sourire flottant une dernière fois dans l’air quelques instants. Le rideau tombe alors. La suite appartient dorénavant au futur, pas forcément de bon augure…



Allez laisse tomber les masques,
dans la vraie vie, tu es qui ?.


Hors RP

  • Vrai nom ou pseudo : Mary
  • Age : 21 ans
  • Auteur de l'avatar (dis quel est l'artiste de ton avatar) : Je ne sais pas, par contre, je voudrais bien le connaître!
  • Comment tu as découvert ce forum ? Par l'annuaire From Hell
  • Et tu en penses quoi dis ? Je suis sous le charme. J'aime le contexte, son originalité. Cela m'a l'air bien prometteur en tout cas.
  • Un commentaire ? Je tiens simplement à signaler que les posts rp seront rédigés de manière beaucoup plus "formelle" que l'histoire. Cela permettra également au lecteur de d'avantage découvrir ce qui se passe dans la tête de Meadow. Ceci étant j'espère que cela plaira et ne pas avoir été à côté de la plaque =)
  • Code : [Validé par Caïn]

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Annie DuboiseAnnie Duboiseprofil +Mad Hatter Empty
MessageSujet: Re: Mad Hatter Mad Hatter EmptyVen 14 Jan - 19:40

J'adore réellement ton histoire. Ta fiche en entière \ô/

Tu as tout à fait compris l'esprit du personnage et tu lui as inculqué une vie ^^. Tu lui a inventé une histoire géniale \ô/. Bref en sommes, tu as fait une fiche magnifique et tu as très bien compris Meadow.

Je te tire mon chapeau 8D.

Par contre tu as fais quelques fautes inattention, pas bien grave de toute façon ^^.

Bref je te valide \ô/
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Mad Hatter

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