Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez|

Melle White [100%]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Ebony WhiteEbony Whiteprofil +Melle White [100%] Empty
MessageSujet: Melle White [100%] Melle White [100%] EmptyMer 22 Déc - 19:14


Si tu veux rentrer à l'Ambroise,
va falloir me dire qui tu es...


Identité

  • Nom :White
  • Prénom :Ebony. Surnommée Bunny pour des raisons plus qu'évidente.
  • Âge :22 ans
  • Origine (s) :Wonderland
  • Orientation sexuelle :Hétérosexuelle
  • Métier : Secrétaire Clef de Clive Borrow
  • Fonction : [Clef]

  • Pouvoir :  « En retard, en retard je suis encore en retard... »
    Mère m'a toujours dit que c'était la devise de la famille parce qu'Elisa Rabbit White première du nom était toujours en retard. Elle courait sans cesse après le temps et finissait toujours par le rattraper. D'ailleurs, Mère avait tendance à dire que Maître Tempus filait toujours à toute vitesse pour distancer mon aïeule comme-s'ils jouaient à chat. Mère prétendait d'ailleurs que Maître Tempus et elle entretenaient une relation très spéciale...
    Mais moi je sais que tout ce que disait Mère était ridicule. Maître Tempus n'existe pas. Il n'a jamais existé. Ni même son grand Royaume supposé être situé entre midi et six... Puisqu'on ne peut pas localiser un lieu avec de telles indications n'est-ce pas ? Mais n'est-il pas ridicule de dire que le temps n'existait pas ? Me répondait Mère lorsque je le lui disais.. Elle n'avait pas tort, moi non plus d'ailleurs... Pourtant, j'avais tendance à penser que j'étais dans le vrai. De toute façon je sais que Mère racontait pleins de bêtises, d'histoires à dormir debout, plus extravagantes encore que celles que racontait notre vieille folle de voisine.
    Depuis mon aïeule chaque fille de la famille White avait des pouvoirs liés au temps. Moi-même je n'y coupe pas. Je peux influer sur le temps des choses. Sur le temps des gens. Je peux les vieillir, les rajeunir. Lorsque je les vieillis alors je vole de leurs temps pour le garder emprisonné dans mon corps et lorsque je rajeunis je donne du temps supplémentaire. C'est fatiguant, épuisant même et compliqué. J'ai même l'impression que lorsque je vole le temps à des choses où à des gens... Je sacrifie beaucoup de mon propre temps. Mais lorsque je redonne du temps aux choses où aux gens alors j'ai l'impression que je me donne à moi-même du temps... Lorsque j'abuse de telle où telle capacité, mon corps se modifie lui aussi si je vole trop ma peau se flétrie, mes cheveux deviennent gris, si je donne trop je rajeunis encore et encore, perdant mes formes, je rapetisse également retrouvant mes traits d'enfant... Mais cela ne dure jamais... Au bout d'un certain délai plus ou moins long je reprends mon apparence normal. Cependant, chaque fois le délai se rallonge... C'est un pouvoir dangereux. Pour moi, pour les autres, combien de fleurs, d'arbres n'ai-je pas tué par inadvertance ? Alors, je le cache et j'espère secrètement qu'il finira par disparaître.



Tourne toi un peu, pour voir,
que je sache à quoi tu ressembles...




Physique

  • « Ebony tu es la plus jolie petite fille lapine que la famille n'ai jamais connu »

    Mère n'était pas avare de compliments. Mère n'était pas non plus avare de paroles, de boniments, de quolibets, elle aimait raconter des légendes qui s'étaient perdus dans le Temps. Le Temps, une obsession dans la famille... Enfin, passons, pour le moment. Mère, donc, parlait à tord et à travers. Aurais-je pu seulement la croire lorsqu'elle disait ceci ? Et bien je dois bien avouer que j'avais un peu de mal. Alors ; je ne sais pas réellement si j'étais et si je suis, jolie. Pour autant, dans cette phrase tout n'était pas faux. J'étais une petite fille, une petite fille lapine. Ni tout à fait un lapin, ni tout à fait une humaine. Un métissage curieux entre les deux. Suis-je une créature mythologique ? Féerique ? Magique ? Démoniaque ? Angélique ? Puisque je suis née à Wonderland, je suis sûrement une créature magique. Pourtant, je n'ai encore jamais rencontré un, ou une de mes semblables... D'ailleurs tous les lapins de la famille White étaient des Lapines. Qu'est-ce que cela signifiait... Je ne l'ai jamais su... Cependant, tout ce que je peux dire c'est à quoi j'ai toujours ressemblé. Il me semble que j'ai toujours eu les cheveux argenté. Oui d'ailleurs Mère disait toujours que je ressemblais beaucoup à mon père. Elle passait son temps à brosser mes cheveux soigneusement, ceux-ci m'arrivaient jusqu'aux épaules, ils ondulaient naturellement et pourtant ils ne se rebellaient jamais au brossage quotidien de ma mère. Ils étaient disciplinés et n'opposaient aucune résistance.
    Outre ces cheveux argentés j'avais hérité de la peau laiteuse de mon père. Laiteuse, voire blafarde. Mes lèvres étaient trop charnues, ainsi que mes joues. Mes lèvres étaient également pâles, roses et pâles naturellement. De ma mère j'avais hérité de sa grande taille et de son corps gracile, ses yeux noirs assez particuliers dont l'iris était plus grande que celle de n'importe qui, si bien que lorsque nous écarquillons les yeux le blanc semblait presque disparaître. Les vêtements que Mère me conseillait de porter étaient des robes à froufrou. Des robes qui faisaient de moi une jolie petite poupée en porcelaine. Une poupée en porcelaine avec des oreilles de lapins. Mais ce n'était pas le seul attribut que j'avais hérité de ce petit mammifère. J'avais également une de leur petite queue de lapin qui ressemblait à un joli petit pompon... Pour tout vous dire, cette partie de mon anatomie était gênante. Je ne pouvais m'appuyer contre le dossier d'une chaise ou d'un sofa, sous peine de l'écraser. Je devais dormir sur le ventre ou sur le côté pour les mêmes raisons. Porter un vêtement moulant était tout simplement impossible tout comme le port du pantalon. Par ailleurs personne, sauf Mère, n'est au courant de cela. Car je n'ai jamais eu à exposer mon corps dénudé devant qui que ce soit. Et je pense que ça n'arrivera jamais. Non que je sois dénué de toutes pulsions sexuelles. Non, disons simplement que ce petit pompon à beau paraître mignon c'est une source de honte et d'embarras. Et pour rien au monde je ne me mettrais à nue. Sauf si mon Monsieur Clive me l'ordonnait, après tout je lui appartiens... Sauf que Monsieur Clive n'est pas du genre à imposer ses ordres. Et ne me traite nullement comme une chose.
    En grandissant j'avais acquis un corps de femme. Dotée de formes plus où moins généreuses. Mes cheveux s'arrêtaient à présent dans le bas de mon dos, j'avais grandi suffisamment pour attendre le mètre soixante-neuf. J'avais grandi suffisamment pour arrêter les fanfreluches. Adoptant un style vestimentaire plutôt sobre, une robe simple. Assez ample. Des talons, j'aimais prendre de la hauteur. Je n'avais pas perdu mes joues et mes lèvres charnues. N'avais pas changé de teint ni autre fantaisie. Mes traits d'adultes ne diffèrent pas réellement de mes traits d'enfant.
    Il m'arrive de temps à autres de paraître plus âgé ou au contraire moins âgé. Ce n'est jamais définitif et cela n'arrive pas souvent, mais cela peut arriver. Seulement je m'arrange à n'être vu de personne pas même de mon Maître.

Et puis parle moi un peu de toi,
pour que je te connaisse mieux...


Psychologie


  • Je pense que c'est en partie les histoires de Mère qui ont forgé mon caractère. Mère et moi parlions pendant des heures. En réalité, nous ne faisions que parler. Lorsqu'on se baladait, lorsqu'on dessinait, lorsque Mère cuisinait, lorsque mère rangeait, lorsque Mère et moi sortions. Nous parlions encore et encore. Sans discontinuer. Bien que Mère parlait plus que moi. Je l'écoutais raconter ses histoires et lorsque je lui posais une question, Mère s'arrangeait toujours pour répondre par quelque chose d'insensé et partir dans des explications encore plus extravagantes, ou encore elle me répondait avec d'autres questions abstraite qui nous lançait toutes deux dans un débat sans fin... Ces séances peuvent bien vous paraître anodines, mais elles eurent énormément de conséquence en moi.
    Elles développèrent en moi un esprit critique. Une aversion pour les choses illogiques. J'appris rapidement à discerner les choses improbables des choses réelles. Je sais parfaitement faire la différence entre les deux. Ma réalité et celle de Mère s'affrontaient sans cesse. Je perdais la plupart du temps, après tout comment convaincre un esprit qui semblait mêler irréel, et réel naturellement pour conter des histoires plus incroyables les unes que les autres, capable de trouver des arguments illogiques ET imparable. C'est théoriquement impossible. Même pour moi. Si je savais que tout ce que racontait Mère n'était que des contes pour enfants, des histoires effrayantes ou jolies ou épiques ou romantiques ou féeriques ou tout autres adjectifs qui pouvaient les qualifier, je me suis souvent surprise à réfléchir plus que sérieusement à ses propos... Et telle une habile politicienne, Mère pouvait retourner habilement n'importe lequel de mes propos. Elle pouvait me faire oublier ma propre question en m'en posant une autre qui méritait une sérieuse analyse. Peut importe combien de fois j'essayais, elle finissait toujours par m'avoir. Mais grâce à cela j'apprenais l'art de la rhétorique. Et cela m'appris qu'il ne fallait jamais lésiner sur les efforts lorsqu'on souhaitait arriver à quelque chose. Ici, en l'occurrence, battre Mère sur son propre terrain. Même si je perdais, je ne m'avouerais pas vaincue, j'essayais donc encore et encore... Parler devenait un champ de bataille. Nous ne nous faisions plus la conversation, mais nous nous livrions de véritables joutes verbales acharnées. Joutes qui, d'ailleurs, faisaient bien rire Mère. Mais nous aimions toutes deux cela, tant et si bien qu'aujourd'hui, privée de ces dialogues incessant je m'ennuie. Parler avec les autres est devenue ennuyant. Je n'éprouvais plus le même frisson, plus la même envie. C'est pour cela que j'évite de parler avec les gens autour de moi... Monsieur Clive doit être la seule personne avec qui je parle sans me sentir obligée de le faire. . Monsieur Clive m'a apporté une source de distraction pourtant. En effet, il doit surement être l'homme le plus fainéant. De tous les hommes que les mondes n'aient jamais connue. Il faut être constamment derrière lui. Lui rappeler certains devoirs, faire avancer sa petite entreprise, gérer certaines choses qu'il oublie de gérer. Même si je râle pour faire bonne figure, cela ne me dérange pas outre mesure. Après tout cela occupe mon quotidien et puis j'ai un grand sens de l'organisation.
    Mère est elle-même à l'origine de certains traits de mon caractère. Je n'aimais pas son sourire constant, son constant sentiment de bien-être aussi faux que peut l'être une reproduction. Mère n'était pas joyeuse, non, Mère affichait juste une reproduction plus ou moins parfaite de la Mère idéale, joyeuse et aimante en toute circonstance. Oh Mère m'aimait, oui, mais elle n'était pas réellement heureuse. Pas depuis ce que j'avais fait à Père. D'ailleurs je pense bien que c'est pour cela qu'elle me rappelait sans cesse que je lui ressemblais... Pour me le faire payer encore et encore. Pour que lorsque je me regardais dans le miroir je revois le visage agonisant de mon Père. Bien sûr ceci n'était qu'une conjecture. Qui pourrait penser en regardant ma mère qu'elle aurait en tête de tels desseins.. ? Cependant, je sais que Mère bridait ses sentiments négatifs. Je la détestais pour ça. Jamais elle ne pleurait, jamais elle ne me grondait. Et même lorsque j'avais rendu malade Père, elle ne s'est jamais énervée contre moi, pas même lorsqu'il nous a abandonné à cause de la peur que je lui provoquais, murmurant tout le temps que tout irait bien. Mère était un mensonge. Mère racontait des mensonges. Son existence et la mienne... Tout ça n'est que mensonges. Je déteste le mensonge. Je déteste ces gens qui cachent leurs véritables fonds. Alors, depuis que je suis enfant je me suis jurée de ne jamais ressembler à Mère.
    Cette idée m'a construite, m'a guidé même. Sans Mère je ne serais pas celle que je suis aujourd'hui.


Tu me racontes un peu ta vie,
quand même ?


Histoire


  • Je suis originaire du pays de Wonderland. Je vivais là-bas en compagnie de Père et de Mère dans une grande maison avec un grand jardin. Nous étions heureux. Mère et Père s'entendaient bien et m'apportaient tout l'amour qu'il était possible d'avoir. Jusqu'à ce que je développe mon pouvoir. J'étais petite, âgé à peine de cinq ans. Je me baladais dans le jardin en compagnie de notre chat souriant, Dexter, je ne me rappelle pas exactement comment c'est arrivé, mais il semble bien que j'aie ... accidentellement tué Dexter. Je voulais juste le caresser, mais je lui ai volé tout son temps... Ce fût la première fois que se manifesta ce pouvoir. J'ai beaucoup pleuré, Mère me disait de ne rien dire à Père, de lui dire que Dexter était parti jouer et qu'il n'est jamais revenu. Mère me consolait, me répétant que ce n'était pas ma faute, que je ne contrôlais pas bien mon pouvoir, qu'il fallait que j'apprenne avec elle, mais qu'il ne fallait rien à dire à Père. J'acquiesçais et à partir de ce jour Mère et moi commençâmes à mentir à Père.
    Pendant six longues années nous mentîmes soigneusement à Père, jusqu'à ce que celui-ci tombe malade. D'une maladie bien étrange. Il vieillissait de plus en plus vite, chaque jour il semblait prendre un an, je savais que c'était de ma faute que ce qui le rendait malade c'était moi. Chaque fois qu'il me serrait dans ses bras, qu'il m'effleurait, je lui volais son temps, Mère le savait aussi, mais elle ne disait rien, non, elle me serrait dans ses bras en me répétant que tout irait bien. Elle-même ne semblait pas être touchée par mon pouvoir. Mais malgré tout je ne voulais pas laisser Père mourir. Alors, je me suis faufilée une nuit dans sa chambre. Il avait le visage amaigri, des rides lui modelaient nouvellement le visage, il ressemblait à un vieux sage. Sa respiration était sifflante... Je le regardais comme fascinée... Puis je m'arrachas à ma contemplation, tendant ma main vers la sienne en tremblant. Je fermais les yeux pour me concentrer. J'avais bien réfléchi. Si j'étais capable de voler le temps des autres je pouvais bien leur en donner non ? Je lui touchais donc la main, m'imaginant en train de lui transférer un flux d'énergie. J'ouvrais lentement les yeux tandis que je continuais de lui donner. Son visage rajeunissait, ses cheveux reprenaient leur couleur naturelle, sa respiration n'était plus sifflante. Ses yeux n'étaient plus vitreux... Je retirais soudainement ma main. Surprise qu'il soit réveillé. Il me regardait à la fois émerveillé et effrayé. Mère, qui dormait dans la chambre d'ami depuis qu'il était malade surgit dans la chambre. Elle me fit sortir et me demanda de regagner ma chambre. Père voulait parler avec Mère. Je m'exécutais, une certaine appréhension dans le cœur. Je ne me souviens plus si j'avais réussi à fermer l'œil cette nuit là. Tout ce que je me rappelle c'est le vide que Père installa dans ma vie et celle de Mère lorsqu'il parti du lendemain matin.


    ***

    Mère faisait semblant de ne pas avoir été affectée par son départ. Elle semblait ne pas m'en vouloir. Ni à moi ni à Père. Elle continuait à m'apprendre à contrôler mon pouvoir, elle s'occupait de moi, je n'avais pas réellement de quoi me plaindre. Sauf que plus je grandissais, plus je me rendais compte de la différence entre nous et les autres habitant de Wonderland et plus je grandissais moins j'acceptais nos différences. Je me rappelle d'une conversation en particulier.
    Nous étions toutes deux dans sa chambre, j'avais alors seize ans, j'étais assise à sa coiffeuse. Mère me brossait les cheveux, encore et encore, me racontait des histoires, des légendes oubliées. Lorsque j'étais assise je passais de longues heures à l'observer encore et encore, fixant cette étrange paire d'oreille que nous avions Mère et moi. Je me souviens lui avoir dit:

    « Mère, pourquoi sommes-nous les seules dans tout le Royaume à posséder ces oreilles? »
    « Nous ne sommes pas les seules voyons ! » Me répondit-elle avec un sourire amusé. « Ta grand-mère et la mère de ta grand-mère en avaient de semblables ! »
    Je soupirais, Mère semblait être une experte pour répondre à des questions par des réponses qui n'en sont pas, je m'agitais, un peu agacée.
    « Mais personne d'autre que notre famille n'a ce genre de particularité physique... Mon amie Terry est une magicienne, mais sa famille n'est pas la seule à être des magiciens... Terry dit que nous sommes différentes. Que nous sommes uniques... Que nous sommes des abominations... Que personne d'autre sur Wonderland n'a de tels attributs. Tu sais... Le bracelet que tu m'as donné est lourd et le fermoir s'ouvre facilement. Alors quelques fois quand je suis en compagnie de jeunes de mon âge, il s'ouvre et les autres fuient. Seule Terry reste avec moi mais... Juste parce qu'elle trouve que c'est amusant d'être amie avec un... monstre. J'aurais tellement voulu... être normale... »
    Lorsque je parlais, j'observais le visage de Mère. Je lisais différentes expressions, tout d'abord l'étonnement, ensuite, de la colère et enfin une énorme tristesse... Mère n'avait jamais été étonnée, elle connaissait toutes les histoires du monde, on ne pouvait pas la surprendre. Ni la mettre en colère parce que Mère ne prenait jamais rien au sérieux. Elle n'était jamais triste non plus... Non parce qu'elle souriait peu importe ce qu'elle disait... Or ce visage qui se reflétait n'exprimait aucune expression commune. Elle secoua la tête et m'enlaça en me caressant les cheveux, murmurant au creux de mon oreille, tout en me berçant, que j'étais la plus jolie petite fille lapine, et que ce visage n'était pas celui d'un monstre. Puis elle se détacha et prit un air énigmatique:
    « Peut-être que si nous ne ressemblons à personne de Wonderland, c'est parce que nous ne sommes pas d'ici ? »
    C'était encore une des choses ridicules que seule mère pouvait dire. Je n'ai pas ré-abordé le sujet avec Mère. Cependant, au vu des évènements qui suivirent ma seizième année, je pense que j'aurais dû insister. Car Mère et moi, fûmes bientôt séparées...

    ***

    Je devais avoir un peu plus de dix-sept ans. Mère et moi conversions dans le jardin, une tasse de thé sur la table avec de petits biscuits posés sur une assiette.
    « Ma Bunny sais-tu que les gâteaux géants étaient anthropophage? Hansel et Gretel, de courageuses Clefs ont eu bien du mal à vaincre la sorcière, le Maître de Grimm qui avaient des soldats-gâteaux géant! »
    Je soupirais, elle prit sa tasse de thé et la porta à ses lèvres. J'en profitais pour objecter:
    « Mère, le Royaume Grimm n'existe pas, les gâteaux anthropophage non plus, sinon, pourquoi ces gâteaux ne tentent pas de nous manger? »
    Celle-ci sourit et me répondit :
    « C'est parce que c'est moi qui ai préparé ces biscuits et que je ne suis pas un Maître. Et puis tu sais, ce n'est pas parce que tu ne connais pas un pays qu'il n'existe pas... Tu m'as pourtant raconté que tu avais rêvé que tu étais dans Nightmare Land non ? Si tu veux mon avis ce n'est pas le plus joli monde à visiter... La prochaine fois rêve de Neverland ce sera nettement plus amusant... La lagune est jolie tu sais ? »
    Je secouais la tête, me rappelant du rêve que j'avais fait. Ce n'était pas exactement un rêve. Dans mon rêve je m'étais sentie si vivante et ce que j'avais vu me semblait si... Réel ! Je me souviens avoir vu tout ce que Mère me racontait à propos de cette contrée... Cela m'avait si troublé que j'avais ressenti le besoin de le raconter à Mère. Qui ne sembla pas du tout surprise. Nous en discutions beaucoup ces derniers temps. Je la regardais parler en souriant. Mère restait fidèle à elle-même.
    Puis soudain tout changea. Des individus se sont introduits dans le jardin, Mère me disait de fuir. Tout est allé si vite! Elle me conjura de partir loin et de fuir. Tout était confus. Mère résistait à l'un des hommes, les autres se dirigeaient lentement vers moi. Tout alla si vite je pensais à toute vitesse et sans m'en rendre compte je partis... Dans un autre monde.
    J'avais atterri sur ce que les autochtones appelaient l'Angleterre. Je me souvins des nombreuses conversations que j'avais eu avec Mère. Si je me rappelais bien j'étais sur la Terre. Songer à Mère m'inquiétais, que lui feraient-ils? Allait-elle bien? J'ai déambulé longuement dans ces choses qu'ils appelaient « rues », elles étaient sombres, idéal pour cacher mon apparence aux autres. Mettre le bracelet pour me camoufler me ralentirais...
    Ici on ne croisait que des vieilles personnes qui habitaient à même le sol... C'était bizarre, mais après tout, qui étais-je pour juger leur façon de vivre ? De plus ces vieilles personnes étaient gentilles. Une vieille dame qui se faisait appelait « Raven » partagea avec moi, son carton et ses maigres repas... Quelle trouvait dans des gardes-manger appelés « Benne à Ordures » ça avait une apparence bizarre, mais au fond c'était mangeable! J'appris beaucoup sur cette Terre, pendant deux ans, avec Raven. J'avais eu aussi l'occasion de réfléchir à ce qui m'était arrivé. Grâce à Mère encore une fois. Plus j'y pensais, plus je me disais que Mère ne racontais pas tant de bêtises que cela... J'en étais arrivée à la conclusion que je devais être une de ces « Clefs ». Je me cachais donc du mieux que je le pouvais mais finalement ces hommes finirent par me retrouver. Je recommençai donc à fuir, j'étais rapide et agile cependant je me fatiguais rapidement et alors que je me croyais perdue, Monsieur Clive entra dans ma vie... Il me sauva de ces individus, il me soigna, prit soin de moi, lui aussi possédait un pouvoir, nous étions en quelque sorte semblable... Lorsque je fus certaine que je pouvais lui faire confiance, je lui racontais pourquoi j'étais ici, que j'étais une Clef, que j'étais traquée à cause de cela. Il ne me rejeta pas, il ne me considéra pas non plus comme un objet. Je décidai donc de faire de lui mon Maître, l'entraînant au cœur d'un monde où les Maîtres menaient une guerre, pas ouvertement, non, mais où chacun espère devenir le plus puissant. Monsieur Clive découvrit rapidement l'Ambroise par le biais de ses contacts, nous ne tardâmes pas à nous y présenter et nous nous y installâmes.


Allez laisse tomber les masques,
dans la vraie vie, tu es qui ?.


Hors RP

  • Vrai nom ou pseudo :Lily
  • Age :100999 ans =D
  • Auteur de l'avatar (dis quel est l'artiste de ton avatar) :Je ne sais pas :/
  • Comment tu as découvert ce forum ?Grâce à Clive
  • Et tu en penses quoi dis ?J'aime beaucoup le contexte et le graphisme est superbe!
  • Un commentaire ?Coin-coin !
  • Code : J'ai des [validé par Annie ♥], des Papillons en pagaille, ton visage se dessine dans le moindre dé... Bon d'accord je sors xD

[/list]


Dernière édition par Ebony White le Mar 28 Déc - 16:41, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvitéAnonymousprofil +Melle White [100%] Empty
MessageSujet: Re: Melle White [100%] Melle White [100%] EmptyVen 24 Déc - 17:25

Voilà je m'occupe de toi =D

Tout d'abord, ta fiche est très agréable à lire, un style fluide, des bonnes idées. J'adore notamment l'hérédité de Ebonny, pour ce qui est de son pouvoir, de ses oreilles...
La mère est aussi un personnage très intéressant.

Le fond donc, est parfait, je n'ai rien à y redire. Tout est clair, bien trouvé, Bunny est proche du PP, et tu as bien approfondi son caractère et son passé.

Pour ce qui est de la forme, je te conseille de te relire, car des fautes sont cachées de ci de là. Certaines d'inattentions sûrement...

Citation :
Monsieur Clive doit être la seule personne avec qui je parle sans me sentir obligé de le faire. Monsieur Clive doit être la seule personne avec qui je parle sans me sentir obligé de le faire.

Répétition de la phrase.... >< Et il manque un "e" à "obligé"

Mais il y a aussi de nombreuse fautes d'accord, tu met rarement les terme au féminin, comme pour âgée qui se transforme en âgé, ou idéaleque tu écris idéal, ou bien vaincue qui devient vaincu...

Quelques petites fautes de conjugaison, pas bien vilaines, comme :

Citation :
joué

Qui devrait être jouer.

Je me demande aussi ce que tu as voulu dire par "attirés" dans ton histoire... Voulais-tu dire atterrie ?

Ce ne sont que quelques exemples de tes fautes, qui ne sont ni énormes ni atrocement nombreuses, mais qu'il faudrait corriger =) Rien de bien méchant, et en t'aidant de Bonpatron, de word, ou simplement en te relisant attentivement, tout cela sera corrigé assez vite... Et je pourrais te valider avec grand plaisir ! Surtout qu'il n'y a aucun problème sur ton histoire ou ta présentation en elle-même, qui est de très bonne qualité, juste quelques fautes >_<

Revenir en haut Aller en bas
Ebony WhiteEbony Whiteprofil +Melle White [100%] Empty
MessageSujet: Re: Melle White [100%] Melle White [100%] EmptyMar 28 Déc - 16:44

Voilà, grâce à beaucoup d'aide je pense que c'est bon x)
Revenir en haut Aller en bas
InvitéInvitéAnonymousprofil +Melle White [100%] Empty
MessageSujet: Re: Melle White [100%] Melle White [100%] EmptyMar 28 Déc - 16:46

Tu es donc validée chère Bunny ! =D

Tu peux aller poster ton journal, une demande de liens, ou de rp.... !
Revenir en haut Aller en bas
Ebony WhiteEbony Whiteprofil +Melle White [100%] Empty
MessageSujet: Re: Melle White [100%] Melle White [100%] EmptyMar 28 Déc - 16:48

Merci beaucoup!
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsoriséprofil +Melle White [100%] Empty
MessageSujet: Re: Melle White [100%] Melle White [100%] Empty

Revenir en haut Aller en bas

Melle White [100%]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: Les portes s'ouvrent :: Viens te présenter aux autres :: Fiches perdues dans le vent-
Sauter vers:
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit